JUSTICEJacqueline Sauvage quitte sa prison pour être «évaluée» en vue d'une libération

Jacqueline Sauvage quitte sa prison pour être «évaluée» en vue d'une libération

JUSTICELa durée réglementaire de cette procédure est d'au moins six semaines durant lesquelles elle fera l'objet d'une évaluation psychologique et médicale...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Jacqueline Sauvage quitte ce lundi le centre pénitentiaire de Saran (Loiret) pour une évaluation de sa « dangerosité » en vue d’une libération. Direction, le Centre National d’Évaluation (CNE) de Réau (Seine-et-Marne)

La durée réglementaire de cette procédure est d’au moins six semaines durant lesquelles elle fera l’objet d’une évaluation psychologique et médicale. La commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, présidée notamment par le préfet du département et un bâtonnier, devra décider ensuite si elle est favorable à sa libération.

Grâce présidentielle « partielle »

Le président François Hollande a accordé dimanche dernier une grâce présidentielle « partielle » à Jacqueline Sauvage, 68 ans, qui pourrait ainsi être libérée dès la mi-avril. Ils’agit « une remise gracieuse de sa peine d’emprisonnement de 2 ans et 4 mois ainsi que de l’ensemble de la période de sûreté qu’il lui reste à accomplir », a indiqué l’Elysée. « Cette grâce lui permet de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle », a précisé la présidence.

Grâce partielle de Jacqueline Sauvage : François Hollande a opté pour un compromis

Le 3 décembre, la cour d’assises du Loir-et-Cher avait confirmé en appel la condamnation à 10 ans de réclusion de Jacqueline Sauvage, reconnue coupable d’avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après 47 ans d’enfer conjugal.

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