L'ultime opération a débuté ce lundi matin, à la faveur d'une météo un peu plus favorable. Une équipe tente en effect depuis ce lundi matin vers 8h30 une nouvelle opération pour tenter de remorquer le cargo Modern express en dérive depuis sept jours et désormais à 50 km du sud-ouest du bassin d’Arcachon, a annoncé la préfecture maritime.

« #ModernExpress Début de l'opération de tentative de remorquage. 4 spécialistes de SMIT Salvage sont à bord du navire. — Premar Atlantique (@premaratlant) February 1, 2016 »

L'ultime tentative

«Le vent à bien baissé, à 15-20 noeuds, pour autant il y a encore de la houle, environ 3 mètres», a indiqué peu avant le début des opérations un responsable de la préfecture maritime. «Ce sont des conditions qui permettent l'intervention», a-t-il ajouté.

Il s'agit de l'ultime tentative de remorquage. En cas d'échec, le navire s'échouera sur la côte aquitaine, selon la préfecture maritime. Des plans anti-pollution Polmar, Mer et Terre, seront déclenchés localement.

Dimanche, une météo hostile, avec des rafales à 80 km/h le matin, à 50 km/h en fin de journée, des creux de près de 6 m, avait empêché toute tentative d'hélitreuiller sur le cargo les quatre experts de la société néerlandaise pour préparer le remorquage. Vendredi, puis samedi, les experts avaient déjà été hélitreuillés à bord du cargo fortement incliné avec une gîte de 40-50 degrés, mais ces opérations n'avaient pas permis le remorquage.

Le Modern express, cargo de 164 mètres de long, transporte 3.600 tonnes de grumes de bois et des engins de travaux. C'est un navire récent (2001) immatriculé au Panama, et qui naviguait du Gabon vers Le Havre lorsqu'il a émis mardi un signal de détresse. Ses 22 hommes d'équipage, philippins, avaient été évacués par des hélicoptères espagnols.