AVIATION«Chemise arrachée» à Air France: Le délégué CGT «regrette» son geste

«Chemise arrachée» à Air France: Le délégué CGT «regrette» son geste

AVIATIONLe représentant du personnel d'Air France s'est réjoui de l'annulation de son licenciement...
Laure Cometti

L.C.

Il s’est senti « revivre ». Le délégué de la CGT Air France que la direction voulait licencier ne sera pas renvoyé, a tranché ce jeudi l’inspection du travail. Ce salarié avait été licencié après les violences du 5 octobre 2015.

« Je ne peux que regretter mon geste »

« Enfin, l’administration a vu qu’il n’y avait aucune faute lourde », a réagi le salarié au micro de France 3. I ne nie toutefois pas en bloc les faits qui lui sont reprochés. « Je ne peux que regretter mon geste », explique-t-il. Il affirme qu'« en aucun cas, [il] ne voulait atteindre le DRH, ni le faire tomber, encore moins le blesser ».

Le représentant du personnel peut retourner travailler, car le recours déposé par Air France n’est pas suspensif. Il compte reprendre le chemin de l’aéroport « dès ce soir ».

Lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire, le DRH Xavier Broseta avait été violemment pris à partie par des salariés et sa chemise avait été arrachée. La direction de la compagnie accusait le délégué de la CGT et quatre autres salariés d’être responsables de ces violences.

Air France soupçonne le représentant du personnel d’avoir « poussé et bousculé un salarié » en direction de Xavier Broseta. Dans la « bousculade généralisée », « il est impossible de déterminer avec certitude » s’il « bouscule des salariés volontairement, ou s’il est lui-même chahuté », a tranché l’inspection du travail