ETUDESTop départ pour la plongée dans les admissions post-bac

Top départ pour la plongée dans les admissions post-bac

ETUDESS'ils veulent faire des études supérieures, les 800.000 élèves de terminale vont devoir s'y mettre...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Coup d’envoi pour les admissions post-bac. Quelque 800.000 élèves de terminale, s’ils désirent entamer des études supérieures, peuvent exprimer leurs voeux sur le désormais célèbre logiciel APB, à partir de ce mercredi : une procédure génératrice d’angoisse pour les familles mais pas insurmontable.

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La procédure Admission post-bac (APB), créée en 2003 et généralisée sur tout le territoire depuis sept ans, est ouverte à toutes les filières (bacs généraux, techniques, professionnels). S’y inscrivent les futurs étudiants et ceux qui souhaitent se réorienter.

Ne pas se retrouver sur le carreau

L’objectif est de réduire le nombre de postulants dits en « déshérence », à savoir sans affectation à l’issue de la procédure complémentaire, qui s’achève mi-septembre (plus de 7.000 jeunes en août 2015 selon les syndicats étudiants, environ 300 en septembre selon Bernard Koehret, chargé du logiciel APB). APB propose plus de 12.000 formations : écoles publiques ou privées, à condition que l’école et son diplôme soient reconnus par l’Etat, universités, prépas, BTS, IUT…

Mais attention, toutes les formations ne sont pas sur APB. Ainsi, des écoles de commerce post-bac, les instituts d’études politiques de Paris ou de province (IEP), plusieurs écoles d’art (les Beaux-Arts, les Arts déco, les Gobelains, etc.) ou encore la fac Paris-Dauphine n’y figurent pas. Il est cependant conseillé aux postulants à ces écoles de s’inscrire sur APB pour y entrer d’autres choix, afin de ne pas se retrouver sur le carreau si leur dossier est refusé ailleurs.

« La grande angoisse, c’est le bug »

Tous les ans, « la grande angoisse, c’est le bug » informatique, déclare Bernard Koehret, qui pilote le logiciel installé à l’Institut national polytechnique de Toulouse, avec une équipe de sept informaticiens. « C’est une usine à gaz », lance en souriant l’ancien chercheur chimiste.

Faire en sorte que le jeune dispose d’un maximum d’informations susceptibles de le guider dans ses choix est l’autre volet du toilettage d’APB. Le logiciel donnera les taux de réussite en première année en fonction du profil du candidat (type de bac par exemple), les débouchés, les rémunérations…

Les enseignants auront également accès aux voeux émis par leurs élèves, afin qu’ils puissent mieux les accompagner et réagir si par exemple le jeune n’a fait aucun voeu, ou si, mal informé, il opte pour des formations qui ne correspondent pas au métier envisagé.