TERRORISMEAttentats de novembre: Comment les enquêteurs sont remontés jusqu'à Chakib Akrouh

Attentats de novembre: Comment les enquêteurs sont remontés jusqu'à Chakib Akrouh

TERRORISMELe kamikaze qui faisait partie du « commando des terrasses » s’était fait exploser le 18 novembre dans un appartement de Saint-Denis…
M.O.

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Le terroriste qui s’est fait exploser dans l’appartement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans lequel se trouvaient Abdelhamid Abaaoud et sa cousine, cinq jours après les attentats du 13 novembre, a enfin été identifié.

C’est en comparant les traces d’ADN laissées par le Belgo-Marocain sur une kalachnikov présente dans la Seat abandonnée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), que l'identité du jeune homme né en 1990 a été trouvée.

Des soupçons sur son identité dès le 23 novembre

Dès le 23 novembre, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) soupçonnait Chakib Akrouh d’être le kamikaze qui s’est fait exploser lors de l’assaut de l’appartement de la rue Corbillon à Saint-Denis, selon RMC. Les enquêteurs avaient pensé le reconnaitre sur les caméras de vidéosurveillance du métro parisien. Mais l’homme de 25 ans n’étant pas connu de la justice française, il a fallu une identification de la Belgique. Fin 2015, un magistrat belge reconnaît Chakib Akrouh sur la photo de sa dépouille.

« Cette identification résulte de la comparaison génétique entre le profil génétique extrait sur le kamikaze et celui de la mère de Chakib Akrouh », a indiqué le parquet dans un communiqué.

Il avait été condamné en Belgique en son absence l'été dernier à cinq ans d’emprisonnement pour appartenance à une organisation terroriste, lors du même procès qu’Abdelhamid Abaaoud.