Terminé
Attentats à Paris: Abaaoud et un complice devaient se faire exploser à la Défense...
LIVE•Plus de dix jours après les attentats de Paris, revivez l'évolution de la journée de mardi..Vincent Vantighem (avec H.S)
- Abaaoud et un complice devaient se faire exploser à la Défense
- Abaaoud est revenu sur les scènes de crime le 13 novembre après les attentats
- La justice belge a lancé un mandat d'arrêt international contre Mohamed Abrini, identifié en compagnie du suspect-clé Salah Abdeslam le 11 novembre dans l'Oise
- Jawad Bendaoud, le logeur présumé d'Abaaoud mis en examen et incarcéré
- Le gilet explosif découvert à Montrouge est similaire à ceux des kamikazes des attaques
- Revivez tous les événements de la journée de lundi ici
Ce live est désormais terminé, merci de nous avoir suivis. Vous pouvez retrouver les principales annonces du procureur Molins ici.
00h02
10.500 personnes font l'objet d'une fiche S concernant la «mouvance islamique»
Manuel Valls a indiqué ce chiffre ce mardi soir, sur le plateau du Petit journal sur Canal+. «Il y a 20.000 fiches S, soyons précis. 10.500 concernent les individus mis en attention pour leur appartenance à la mouvance islamique, la mouvance radicale, ou leur lien avec la mouvance.»
23h55
Voici une photo de l'homme recherché en lien avec Abdeslam, au volant de la Clio
D'après les enquêteurs, il s'agirait de la voiture avec laquelle Salah Abdeslam a déposé le commando du Stade de France, et qui a été retrouvée dans le 18e arrondissement de Paris. Cette image aurait été enregistrée le 11 novembre par la vidéosurveillance d'une station service de Ressons, dans l'Oise.
23h25
Une opération de police en cours à Reims en raison d'un colis suspect
« Un air de Bruxelles. Alerte à la bombe dans le centre-ville. #Reims pic.twitter.com/H0fROSWHrf — Bertrand Lasseguette (@BLasseguette) November 24, 2015 »
21h23
Des Rafale ont frappé mardi un centre de commandement de l'EI à l'ouest de Mossoul Des Rafale ont frappé mardi un centre de commandement du groupe Etat islamique, à Tal Afar, à environ 45 km à l'ouest de la ville irakienne de Mossoul, a indiqué une source française. «On a frappé un centre de commandement et la cible a été atteinte», a indiqué cette source, précisant que les Rafale avaient décollé du porte-avions français Charles de Gaulle déployé en Méditerranée orientale. A Paris, l'état-major français précisait que la frappe avait été menée avec l'US Airforce.
19h56
La sœur d'une victime nordiste appelle au boycott de l'hommage national
19h46
Une source policière avait indiqué à «20 Minutes» qu'un attentat à la Défense était prévu
L'information avait été démentie par une source Place Beauvau.
VIDEO. Assaut à Saint-Denis: Les djihadistes projetaient-ils des attentats à La Défense et Roissy?
19h14
Les «planques» des commandos identifiées
Le commando du Stade de France était logé dans la planque de Bobigny. Hadfi et les deux individus contrôlés en Grèce le 3 octobre en ferait partie. Ce commando était véhiculé par la Clio retrouvée dans le 18e et conduite potentiellement par Salah Abdeslam.
Le commando du Bataclan aurait été logé à Alfortville. Il comprenait Mostefaï, Amimour et un 3e terroriste non identifié.
19h12
Un mandat d'arrêt international lancé contre Salah Abdeslam et son complice présumé
Molins confirme la présence d'un individu, sans citer son nom, en compagnie de Salah Abdeslam dans une station-essence à Ressons le 11 novembre au soir, sur l'autoroute en direction de Paris. La justice belge avait lancé un peu plus tôt un mandat d'arrêt international contre cet individu, diffusant son idendité, Mohamed Abrini, et sa photographie. Molins confirme qu'un mandat d'arrêt international avait été lancé contre Salah Abdeslam et son complice présumé.
19h10
Sur les constatations de l'appartement de Saint-Denis
Un pistolet automatique retrouvé, deux gilets explosifs, des grenades. Toujours pas de fusils d'assaut retrouvés. Les gravats ont été placés sous scellés.
Abaaoud, décédé pendant l'assaut. Son ADN a été retrouvé sur un fusil et un lampe frontale retrouvés dans une Seat à Montreuil.
19h07
Gilet explosif découvert à Montrouge similaire à ceux des kamikazes
Le téléphone de Salah Abdeslam a borné à 23h17 à Montrouge, le soir du 13 novembre, tout près du lieu ou a été retrouvé la ceinture explosive, mardi 23 novembre à Montrouge.
19h00
Jawad Bendaoud a accueilli les terroristes. Il ne pouvait douter [...] qu'il prenait part à une entreprise terroriste
Le parquet a requis mardi la mise en examen et le placement en détention provisoire de Jawad Bendaoud, l'homme soupçonné d'avoir fourni un logement de repli au jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud à Saint-Denis, a annoncé le procureur de Paris François Molins.
Le parquet requiert sa mise en examen notamment pour «participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle», a affirmé le procureur, selon qui Jawad Bendaoud a «pris part en toute connaissance de cause» à une entreprise terroriste. Abaaoud, mort lors de l'assaut policier de Saint-Denis, est l'organisateur présumé des attentats du 13 novembre à Paris.
18h57
Salah Abdeslam est en fuite. Au vu de ses éléments, un mandat d'arrêt international a été requis
Une empreinte papillaire de Salah Abdeslam a été identifié sur un emballage de téléphone portable à Bobigny, ainsi que sur un morceau de tissus que ceux identiques utilisés dans les ceintures explosives des commandos. On retrouve également son ADN dans la clio, et notamment sur la clé de la voiture. La voiture a été vue à porte de Clignancourt à 21h59. Salah Abdeslam auraint ainsi pu véhiculer le commando du Stade de France, déposer les kamikazes et s’être rendu par la suite dans le 18ème arrondissement.
18h54
Le kamikaze de l'appartement de Saint-Denis est peut-être le 3e homme du commando des terrasses
«Le terroriste kamikaze de l’appartement conspiratif de Saint-Denis n’a toujours pas été identifié». Son ADN a été retrouvé sur une des kalachnikovs de la Seat, retrouvé à Montreuil. Cela laisse à penser qu'il pourrait être le troisième homme de l'assaut des terrasses avec Abaaoud et Brahim Abdeslam.
Le gilet explosif comprenant des boulons que cet homme non identifié a déclenché était identique à celui des kamikazes du 13 novembre.
18h53
Les deux terroristes Abdelhamid Abaaoud et un autre suspect avaient le projet de se faire exploser le mercredi 18 ou jeudi 19 à la Défense
L'organisateur présumé des attentats du 13 novembre, Abdelhamid Abaaoud, tué le 18 novembre lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis, projetait, avec un complice, de se faire exploser à La Défense (Hauts-de-Seine), dans la semaine suivant les attaques du 13 novembre, a déclaré mardi le procureur de Paris François Molins.
Les investigations téléphoniques menées au soir des attentats ont par ailleurs permis de déterminer qu'il avait été en contact avec Bilal Hadfi, l'un des kamikazes du Stade de France, et qu'il était «revenu sur les scènes de crime après les attentats», a précisé le procureur lors d'une conférence de presse.
18h52
Abaaoud en contact avec l'un des kamikazes du Stade de France au soir des attaques
18h51
Hasna Aitboulahcen a été contacté le 15 novembre pour fournir à son cousin Abdelhamid Abaaoud un logement
Elle est intervenue sciemment pour favoriser son refuge et son repli. On enregistre un contact le 15 novembre d'une ligne belge pour fournir à son cousin un logement. Elle a été mise en contact avec Jaouad Bendaoud, qui contre rémunération, a mis à disposition un appartement à Saint-Denis. Elle était parfaitement au courant de l’implication de son cousin dans les attentats du 13 novembre.
Hasna Aitboulahcen a été retrouvée morte dans l'assaut à Saint-Denis, par asphyxie, suite à l'explosion et l'effondrement du plancher.
18h49
On peut penser que Abdelhamid Abaaoud est revenu sur les scènes de crime le 13 novembre
Son téléphone est géolocalisé entre 22h28 et 00h28 entre le 11e, 12e et 10e, ce qui indiquerait qu'il est revenu sur les scènes de crime, après les attentats.
18h47
Six magistrats antiterroristes saisis de l'enquête
Six magistrats antiterroristes ont été saisis de l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a annoncé mardi le procureur de Paris François Molins, qui a précisé que 5.339 procès-verbaux avaient été dressés en 11 jours d'enquête de flagrance sous l'égide du parquet.
Parmi les chefs visés par l'information judiciaire figurent ceux d'"assassinats et tentatives d'assassinats en bande organisée, tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en bande organisée, séquestrations en bande organisée, fabrication d'engins explosifs", direction d'une association de malfaiteurs terroristes ou encore financement du terrorisme, a-t-il précisé.
18h45