TEMOIGNAGEAttentats à Paris: «Des balles dans la tête, du sang partout... Au Bataclan, c'était une boucherie»

Attentats à Paris: «Des balles dans la tête, du sang partout... Au Bataclan, c'était une boucherie»

TEMOIGNAGEAmélie, 35 ans, qui était au Bataclan, témoigne...
Laure Beaudonnet

Laure Beaudonnet

Amélie, 35 ans, était au Bataclan ce vendredi soir. Une centaine de personnes y ont été tuées lors d'une prise d'otages qui s'est terminée avec l'assaut de la police.

« On était au Bataclan, il était 21h45, on était dans la fosse située à droite de la scène, raconte la jeune femme à 20 Minutes. D’un seul coup on a entendu des coups de feu, on s’est retournés, on pensait que c’était des pétards, au final c’était de mecs qui tiraient dans tous les sens. Donc là on s’est tous couchés par terre, on a commencé à ramper vers la scène, on se faisait écraser par tout le monde, parce que tout le monde était en panique, essayait de se planquer. On est parti par un escalier qui nous a dirigés vers la droite de la scène. »

« On était au Bataclan, il était 21h45, on était dans la fosse située à droite de la scène, raconte la jeune femme à 20 Minutes. D’un seul coup on a entendu des coups de feu, on s’est retournés, on pensait que c’était des pétards, au final c’était de mecs qui tiraient dans tous les sens. Donc là on s’est tous couchés par terre, on a commencé à ramper vers la scène, on se faisait écraser par tout le monde, parce que tout le monde était en panique, essayait de se planquer. On est parti par un escalier qui nous a dirigés vers la droite de la scène. »

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« On a l’impression que c’est pas réel »

« On s’est planqués pendant deux heures à 25-30, recroquevillés sur nous, à entendre des kalachnikovs, des dynamites. Des gens hurlaient comme s’ils étaient torturés. Jusqu’à ce qu’au dernier moment on a eu l’impression que les terroristes étaient derrière la porte, mais en fait c’était le GIGN qui était là. Ils nous ont sortis les mains en l’air, d’abord les blessés, parce qu’il y avait des gens qui avaient été blessés, qui avaient une balle dans le genou, une balle dans le bras. Les gens hurlaient à côté. Quand on est sortis c’était une boucherie. Là on a l’impression que c’est pas réel encore, mais on vient de voir une scène d’horreur : des balles dans la tête, du sang partout, des gens morts partout. On a l’impression que c’est pas la réalité, c’est un cauchemar. »
Là on a l’impression que c’est pas réel encore
« On s’est planqués pendant deux heures à 25-30, recroquevillés sur nous, à entendre des kalachnikovs, des dynamites. Des gens hurlaient comme s’ils étaient torturés. Jusqu’à ce qu’au dernier moment on a eu l’impression que les terroristes étaient derrière la porte, mais en fait c’était le GIGN qui était là. Ils nous ont sortis les mains en l’air, d’abord les blessés, parce qu’il y avait des gens qui avaient été blessés, qui avaient une balle dans le genou, une balle dans le bras. Les gens hurlaient à côté. Quand on est sortis c’était une boucherie. Là on a l’impression que c’est pas réel encore, mais on vient de voir une scène d’horreur : des balles dans la tête, du sang partout, des gens morts partout. On a l’impression que c’est pas la réalité, c’est un cauchemar. »