L'enquête avance. La direction d’Air France aurait déjà identifié tout ou partie des auteurs de l’agression de Xavier Broseta, le DRH de la compagnie, et du directeur des long-courrriers, Pierre Plissonnier. RTL révèle ce matin qu’à la suite de l’enquête interne menée par l’entreprise une vingtaine de personnes sont soupconnées d’avoir pris part d’une manière ou d’une autre aux violences qui ont émaillé le CCE de la compagnie aérienne.

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Trois d’entre elles seulement seraient visées pour avoir participé directement aux agressions.

Personnels au sol, pilotes et hôtesse

Plusieurs catégories d’employés seraient mis en cause par l’enquête. RTL assure que pour l’essentiel il s’agirait de personnels au sol, de la maintenance ou de l’activité cargo qui auraient contribué à créer un climat de violence. Mais deux pilotes et une hôtesse de l’air sont aussi soupconnés d’avoir participé. L’hôtesse aurait agi pour qu’une caméra de surveillance ne puisse plus filmer les événements en masquant l'objectif d’un châle. Les pilotes auraient eux utilisé leurs badges pour que les manifestants puissent rentrer dans le bâtiment dans lequel se tenait le CCE.

Des licenciements envisagés

Air France va continuer ses investigations et ses recoupements pour savoir si d’autres employés de l’entreprise pourraient être mélés aux incidents du 5 octobre. Pour les personnels formellement reconnus des procédures disciplinaires vont être lancées et des licenciements pourront avoir lieu pour les cas les plus graves.

Sur les 20 personnes identifiées sur photos ou vidéos, la moitié exercerait un mandat syndical à la CGT mais aussi à Force Ouvrière.