Scandale Volkswagen: L'ex-patron n'est finalement pas personnellement visé par l'enquête ouverte en Allemagne
AUTOMOBILE•Contrairement à ce que la justice avait annoncé en début de semaine...20 Minutes avec AFP
Le Parquet de Brunswick (nord de l’Allemagne) a fait marche arrière jeudi et indiqué que, contrairement à ce qu’il avait annoncé en début de semaine, l’ex-patron de Volkswagen n’était pas nommément visé par une enquête à propos des moteurs truqués.
Le communiqué diffusé lundi par le Parquet de cette ville, qui annonçait l’ouverture d’une information judiciaire contre l’ex-patron Martin Winterkorn, était « mal formulé », a reconnu jeudi un porte-parole de l’institution.
>> A lire aussi : Comment la supercherie a été découverte
L’enquête ouverte vise « les salariés (de Volkswagen) responsables » des manipulations sur les moteurs diesel, sans nommer explicitement personne, selon le nouveau communiqué mis en ligne par le Parquet.
Démission
Le rôle dans l’affaire de Martin Winterkorn, 68 ans, sera tout de même passé au crible, puisque des plaintes déposées auprès du Parquet le désignent personnellement, et qu’il a dirigé le directoire de Volkswagen pendant huit ans, jusqu’à sa démission la semaine dernière.
Volkswagen a avoué la semaine dernière avoir équipé 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution et de faire passer ses voitures VW, Audi et Skoda pour plus vertes qu’elles ne le sont vraiment.
Le scandale a pris une dimension mondiale. Outre le Parquet de Brunswick, celui d’Ingolstadt (sud), ville dans laquelle la filiale Audi a son siège, enquête également sur l’affaire.