Terminé
Attaques terroristes à Paris: Revivez les événements du jeudi 15 janvier 2015
LIVE•Au programme: une opération anti-djihadiste en Belgique et la naturalisation de Lassana Bathily...M.P., B.D., avec AFP
A retenir de ce jeudi 15 janvier:
- Une opération anti-djihadiste a été menée en Belgique. Deux personnes suspectées de préparer des attentats ont été tuées, et une autre arrêtée. Selon la justice, il n'y a «aucun lien à ce stade» avec les attentats menés à Paris. L'enquête avait démarré avant l'attaque contre Charlie Hebdo. Le point sur la situation ici.
- Le traficant belge arrêté mercredi avait racheté la voiture de la compagne d'Amedy Coulibaly Hayat Boumeddiene. En revanche, «la question des armes est sous enquête», précise la justice belge.
- Lassana Bathily naturalisé français. L'employé malien de l'hypermarché casher qui a aidé des clients à se dissimuler dans la chambre froide pendant la prise d'otages, sera naturalisé français mardi, a annoncé Bernard Cazeneuve. En France depuis 2006, Lassana Bathily, 24 ans, avait déposé en juillet 2014 une demande de naturalisation.
- John Kerry est à Paris. L'occasion de réparer le couac de la semaine dernière, avec une absence remarquée lors de la grande marche républicaine, qui a poussé la Maison Blanche à s'excuser.
- Armer la police municipale, le débat. Le maire UMP de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Gilles Platret, a demandé l'autorisation d'armer la police municipale en raison du «contexte national». «Nos agents sont sur le terrain et sont exposés à des risques», a-t-il déclaré.
23h15
Ce live est terminé Merci d'avoir passé la journée avec nous. On continue de suivre la situation en Belgique cette nuit ici.
22h30
Charlie Hebdo interdit au Niger Le gouvernement du Niger, pays en grande majorité musulman, interdit la diffusion de Charlie Hebdo et «condamne avec véhémence» la caricature de Mahomet en Une du dernier numéro de l'hebdomadaire satirique français, annonce jeudi un communiqué officiel. «Le gouvernement dénonce et condamne avec véhémence la caricature du prophète Mahomet, paix et salut à lui, contenue dans le numéro de Charlie hebdo du mercredi 14 janvier 2015, qu'il considère comme une provocation injurieuse et totalement inacceptable», affirme le communiqué lu à la radio et la télévision d'Etat.
22h00
La voiture de la compagne de Coulibaly rachetée par le traficant de Charleroi «La question des armes est sous enquête», a déclaré Eric Van der Sijpt, porte-parole du parquet fédéral, au lendemain de l'inculpation pour «trafic d'armes» d'un homme domicilié à Charleroi, Neetin Karasular. Selon le parquet fédéral, qui s'est saisi de l'affaire, il est établi que Neetin Karasular, déjà connu de la justice pour divers trafics, avait racheté la voiture de Hayat Boumeddiene, la compagne de Coulibaly.
21h15
Martine Aubry salue la «fermeté» d'Hollande et Valls La maire de Lille a salué la «fermeté» et le «professionnalisme» du président François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls. «Ils ont été absolument à la hauteur, à la fois -et c'est pas facile- par la fermeté qui a été l'essentiel, le professionnalisme, qu'il faut saluer, de la police de la gendarmerie, de l'armée mais aussi le professionnalisme du président de la République, du Premier ministre, du ministre de l'Intérieur et de la Justice, qui ont su prendre les bonnes décisions au bon moment», a déclaré Martine Aubry.
20h35
Un lieu de mémoire en hommage aux victimes de s attentats parisiens La maire de Paris Anne Hidalgo réfléchit à la "création d'un lieu de mémoire, à la dimension du drame" des attentats de la semaine dernière et du «rassemblement historique qui l'a suivi»
19h55
Une pancarte "Je suis Charlie" brûlée à Alep en Syrie, côté rebelle Des Syriens ont brûlé jeudi une pancarte "Je suis Charlie" dans un secteur rebelle d'Alep (nord), estimant que l'hebdomadaire Charlie Hebdo renforçait l'hostilité des musulmans envers les pays occidentaux.
19h45
3 mois ferme pour apologie du terrorisme Un jeune homme de 18 ans a été condamné jeudi à trois mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne (Marne) pour apologie d'actes terroristes et notamment de l'attaque contre Charlie Hebdo, a-t-on appris de source judiciaire.
19h40
Charlie Hebdo lance une appli pour télécharger son «numéro des survivants» Pour pallier les ruptures de stock et favoriser les abonnements, Charlie Hebdo a lancé jeudi une application qui permettra de télécharger le journal, notamment le dernier numéro réalisé par les rescapés de l'attentat contre sa rédaction, a annoncé jeudi l'hebdomadaire satirique.
19h07
L'adieu émouvant à Tignous, dessinateur "de talent", "fils de la banlieue" Les obsèques du dessinateur Tignous ont donné lieu à des témoignagnes émouvants. «Ça te ferait chier de nous voir là aujourd'hui, avec nos gueules ravagées», a lancé sa collègue «Coco», lors d'une cérémonie dans la salle des fêtes de la mairie de Montreuil, . «On ne doit pas être tristes mais émus et fiers de t'avoir connu. Toi, le dessinateur de talent, le génie de la couleur, le roi de la déconne», a salué, la voix tremblante, la dessinatrice. Ce «fils de la banlieue», dessinateur «génial», selon le maire de Montreuil Patrice Bessac, s'était installé dans cette commune proche de Pais depuis 30 ans et y vivait avec sa femme et ses enfants. «Je l'ai rencontré quand j'avais 18 ans pour la première fois, il était nul en orthographe. Il m'a demandé comment s'écrivait +camionneur+... Je lui ai jamais répondu pour être sûre qu'on divorce pas», a témoigné son épouse Chloé Verlhac, «incapable de lui dire adieu».
18h55
Trois lycéens de Chateauroux mis en examen Trois jeunes hommes de Châteauroux, soupçonnés d'avoir violemment agressé un de leurs camarades qui avait pris fait et cause pour Charlie Hebdo sur Facebook après les attentats du 7 janvier, ont été mis en examen jeudi pour «violences en réunion»
18h20
Condamné à 5 mois de prison par un tribunal de Castres pour apologie d'actes de terrorisme Un homme âgé de 23 ans a été condamné jeudi par le tribunal de Castres à 5 mois de prison ferme en comparution immédiate pour «apologie d'actes de terrorisme» après des commentaires sur Facebook sur l'attentat de Charlie Hebdo. Il n'a pas fait l'objet d'un mandat de dépôt et les conditions d'exécution de sa peine restent à déterminer. Cet homme avait partagé sur Facebook la vidéo du policier assassiné à proximité du siège de Charlie Hebdo le 7 janvier à Paris et dans un premier commentaire, il avait qualifié de «jour de fête» cette journée. Trois jours plus tard, il s'était déclaré «mort de rire» en évoquant les circonstances de la mort du policier du 11e arrondissement abattu par les frères Kouachi, puis achevé boulevard Richard-Lenoir. L'homme, domicilié à Castres chez sa mère, avait envoyé le premier commentaire depuis l'Algérie, où son père est gendarme. Il avait récidivé depuis Paris, où il rendait visite à sa soeur et où il a été interpellé et placé en garde à vue.
Une Toulousaine diffuse une pétition pour que le 7 janvier devienne un jour férié
18h12
Les syndicats de police, à l'unanimité, demandent à être reçus par Hollande Les syndicats de police, toutes tendances confondues et de manière inédite, ont demandé à être reçus en audience par le président de la République. «La semaine dernière, la police nationale a une nouvelle fois payé un lourd tribut dans son engagement au service de la République , écrivent-ils dans une lettre à François Hollande. «Les actes de terrorisme commis sur notre territoire et les menaces qui pèsent sur celles et ceux qui représentent notre institution doivent se traduire par des mesures concrètes destinées à garantir l'intégrité et la sécurité des policiers de tous grades», ajoutent-ils. «C'est la raison qui conduit nos organisations syndicales, représentatives des corps actifs et des personnels administratifs, techniques et scientifiques de la police nationale, à solliciter de vous l'obtention d'une audience», précisent-ils, se disant «certains que cette demande retiendra (son) attention». La lettre est signée de tous les syndicats de police représentatifs ce qui est, selon leurs responsables, inédit. Un peu plus tôt jeudi, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, avait annoncé qu'il recevrait les mêmes syndicats de police lundi matin.
18h10
Joachim Roncin dement sur Twitter le dépôt du slogan «Je suis Charlie» L'inventeur de «Je suis Charlie», le designer Joachim Roncin, a démenti l'information diffusée par l'AFP plus tôt dans la journée via son avocat, Me Myriam Witukiewicz-Sebban. @Mr_mecenat @arnaud_thurudev non c'est faux je n'ai rien déposé du tout — joachim (@joachimroncin) January 15, 2015 . @joachimroncin dément qu'il va déposer #JeSuisCharlie à l'INPI. #PasSurLeBec #FautPasToujoursCroirelAFP — Jérôme Libeskind (@Jeromelibeskind) January 15, 2015
17h55
Arrivée de John Kerry à Paris pour un hommage aux victimes des attentats Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé à Paris pour rendre hommage aux 17 victimes de la série d'attentats djihadistes qui a frappé la capitale française la semaine dernière. Une visite qui veut faire oublier un couac majeur entre deux «vieux» alliés: l'absence à haut niveau de Washington à la marche dimanche contre le terrorisme, à laquelle participaient une cinquantaine de responsables étrangers.
17h32
La justice belge enquête sur d'éventuels liens entre Coulibaly et un trafiquant de Charleroi Le parquet fédéral belge cherche à déterminer s'il existe des liens supplémentaires entre Amedy Coulibaly et Neetin Karasular, un trafiquant d'armes présumé domicilié en Belgiquequi a racheté la voiture de Hayat Boumeddiene, la compagne de Coulibaly, il a quelque temps.
17h30
L'inventeur de «Je suis Charlie» va déposer le slogan pour prévenir une exploitation commerciale «Joachim Roncin va se baser sur son droit d'auteur pour tenter de maîtriser la diffusion et pour essayer de conserver le message initial intact», a déclaré Me Myriam Witukiewicz-Sebban, son avocate, à propos de ce slogan qui a fait le tour du monde. L'Inpi avait annoncé qu'elle refusait toutes les demandes de dépôt de la marque
17h15
Le maire de Chalon-sur-Saône (UMP) demande à armer sa police municipale Le maire UMP de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Gilles Platret, a annoncé avoir demandé l'autorisation d'armer la police municipale en raison du «contexte national». «Nos agents sont sur le terrain et sont exposés à des risques», a-t-il déclaré, estimant que «le contexte national va être long à stabiliser». Après les attentats de la semaine dernière, des tags haineux avaient été découverts sur les murs d'une mosquée à Chalon, le 9 janvier. Selon le maire, les demandes pour armer les 22 agents de la police municipale sont «en cours». Il a également annoncé la dotation prochaine des policiers municipaux en gilets pare-balles et en armement non létal de type «flash-ball . «Nous sommes en train d'élaborer une stratégie de défense graduée avec l'usage de l'arme à feu comme ultime recours», a-t-il expliqué. Parallèlement à ces mesures, la ville de Chalon doit se doter, «courant 2015», de caméras de vidéoprotection dans le cadre d'un contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Un engagement de campagne. Selon le Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM), 43% des policiers municipaux étaient équipés d'une arme en France en 2012.
16h55
Debré (UMP) veut le port de l'uniforme et le drapeau tricolore à l'école «L'école de Jules Ferry est devenue l'école des différences, de l'indiscipline et parfois du rejet des valeurs de notre République, comme en témoignent les réactions d'élèves dans certains établissements à la suite des attaques terroristes», estime dans un communiqué le député de Paris, qui compte déposer une proposition de loi sur le sujet. «Or, l'école doit être le lieu où se forme le sentiment d'appartenance à notre communauté nationale et à la République. C'est pourquoi, des mesures à la fois symboliques et fortes s'imposent», ajoute-t-il. «D'abord, le port d'un uniforme dans les écoles, les collèges et les lycées doit redevenir la règle. Cela permettrait de redonner aux élèves la conscience qu'être à l'école, c'est être dans un lieu spécifique, républicain et protecteur», estime-t-il. «Ensuite, il faut faire revenir dans les salles de classe les symboles de la République française. Le drapeau tricolore et l'hymne national doivent être présents dans toutes les classes», conclut-il. La loi sur la refondation de l'école adoptée en juin 2013 prévoit déjà un certain nombre de dispositions de ce type. Les élèves doivent apprendre l'hymne national comme l'hymne européen. La devise de la République et le drapeau tricolore doivent être apposés sur le fronton des établissements, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 doit être affichée dans les écoles.
16h41