Pour la première fois en France, le Raid (unité d’élite de la police) et le GIGN (équivalent chez les gendarmes) ont été appelés conjointement pour traquer les deux suspects. Les deux forces ont déjà travaillé ensemble au cours d’entraînements et leurs process sont quasi similaires.

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Mais sans doute, l’expérimenté patron des gendarmes, le général Denis Favier, qui a longtemps servi à la tête du GIGN, tient une place particulière au sein du dispositif. Il avait d’ailleurs mené l’assaut lors du détournement d’un avion par des terroristes du GIA à Marignane en 1994.

Le «top» sera donné par François Hollande

C’est le parquet anti-terroriste de Paris qui a autorité sur l’opération. «La coordination opérationnelle se déroule au niveau du ministère de l’Intérieur», précise une source policière. Une cellule de crise y est ouverte. François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve peuvent assister au déroulement des opérations. Une salle de presse doit aussi être mise en place.

L’assaut, s’il doit être donné, sera décidé par le politique, sur présentation des enjeux et des conseils des forces opérationnelles. Autrement dit, un enjeu de taille pour François Hollande.