SOCIETEAttaque dans les locaux de «Charlie Hebdo»: «Effroi», «Choc»... Les dirigeants étrangers apportent leur soutien à la France

Attaque dans les locaux de «Charlie Hebdo»: «Effroi», «Choc»... Les dirigeants étrangers apportent leur soutien à la France

SOCIETELes messages de soutien et de condamnation affluent de l'étranger après l'attentat terroriste qui a fait au moins 11 morts ce mercredi au siège de l'hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo» à Paris...
Claire Planchard

Claire Planchard

Réactions à chaud sur Twitter, communiqués de presse ou déclarations officielles: depuis mercredi matin de nombreux dirigeants politiques étrangers se sont exprimés pour condamner l'attaque terroriste dont a été victime la rédaction de Charlie Hebdo et apporter leur soutien à la France.



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Les premiers à avoir réagi ont été les responsables britanniques. Le Premier ministre David Cameron a réagi sur Twitter: «Les crimes de Paris sont écœurants. Nous sommes aux côtés du peuple français dans la bataille contre la terreur et dans la défense de la liberté de la presse».

«  The murders in Paris are sickening. We stand with the French people in the fight against terror and defending the freedom of the press. — David Cameron (@David_Cameron) January 7, 2015 »

Le maire de Londres Boris Johnson s'est aussi exprimé: «La liberté d'expression est la pierre angulaire d'une société démocratique. Londres comme Paris se dresse pour la liberté de parole pour tous».

«  Freedom of expression is the cornerstone of a democratic society. London like Paris stands for the right to free speech that belongs to all — Boris Johnson (@MayorofLondon) January 7, 2015 »

La Maison Blanche condamne l'attaque «dans les termes les plus forts», rapporte le correspondant de l'AFP à Washington.

«  La Maison Blanche condamne l'attaque "dans les termes les plus forts" - alerte AFP — Ivan Couronne (@ivancouronne) January 7, 2015 »


«La France, et la merveilleuse ville de Paris où cette attaque scandaleuse a eu lieu, sont pour le monde une référence intemporelle qui demeurera bien au-delà de la vision haineuse de ces tueurs», a écrit le président américain Barack Obama dans un communiqué, condamnant la «fusillade terrifiante».

Le secrétaire d'Etat John Kerry s'est exprimé en français en fin d'après-midi lors d'une conférence de presse: «Tous les Américains au côté de la France», a-t-il déclaré.

«  #CharlieHebdo: John Kerry s'exprime en français pour exprimer la solidarité des États-Unis. — Frédéric Carbonne (@FCarbonne) January 7, 2015 »



Quelques minutes plus tôt, le secrétaire général de l'ONU s'est lui aussi exprimé en français devant la presse au siège de l'ONU. Ban Ki-moon s'est déclaré «consterné» par l'attentat qualifié «d'attaque contre la liberté d'expression et la liberté de la presse, deux piliers de la démocratie». «Cette attaque vise à diviser, nous ne devons pas tomber dans ce piège», a ajouté Ki-moon.

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dénonce un «acte intolérable, une barabarie, selon le correspondant de France TV à Bruxelles.

«  Je suis profondément choqué par l'attaque sur #CharlieHebdo. J'exprime notre plus grande solidarité avec la France http://t.co/FhP0AMYzF0 — Jean-Claude Juncker (@JunckerEU) January 7, 2015 »


Le Président du conseil italien Matteo Renzi, a réagi vers 13h45: «Horreur et effroi pour le massacre de Paris, solidarité totale à Hollande dans ce moment terrible, la violence predra toujours contre la liberté»

«  Orrore e sgomento per la strage di Parigi,vicinanza totale a Hollande in questo momento terribile, violenza perderà sempre contro la libertà — Matteo Renzi (@matteorenzi) January 7, 2015 »


Le gouvernement espagnol a condamné mercredi dans un communiqué l'attentat terroriste contre l'hebdomadaire satirique français: «Nous recevons avec horreur les nouvelles de l'acte terroriste vil et lâche perpétré aujourd'hui contre le siège de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo à Paris». «Le gouvernement, au nom du peuple espagnol, exprime sa condamnation la plus ferme» de cette attaque. L'Espagne «défend aujourd'hui avec plus de force que jamais la liberté de la presse comme un droit fondamental et irrévocable», ajoute le texte.

La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite «bouleversée» par cet «attentat abominable», dans un communiqué. «Cet acte horrible est non seulement une agression contre la vie des citoyennes et citoyens français» mais «aussi une attaque que rien ne peut justifier contre la liberté de la presse et d'opinion, un fondement de notre culture libre et démocratique», a affirmé la chancelière.

Le Premier ministre belge, Charles Michel, a, quant à lui, parlé de «choc, consternation et effroi».

Le Premier ministre canadien Stephen Harper s'est dit «horrifié par cet acte terroriste barbare».

«  I’m horrified by the barbaric attacks in France. Our thoughts and prayers are with the victims and their families. — Stephen Harper (@pmharper) January 7, 2015 »


La présidente de la Confédération suisse Simonetta Sommaruga a «fermement» condamné l'attentat commis à Paris et «présente ses condoléances à la France»

La Russie «condamne fermement le terrorisme sous toutes ses formes», a déclaré le porte-parole, Dmitri Peskov. «Nous sommes convaincus à Moscou que rien ne peut justifier des actes terroristes», a-t-il ajouté, cité par Tass. Le président russe «présente ses condoléances aux proches des victimes, ainsi qu'aux Parisiens et à tous les Français», a ajouté le porte-parole selon la même source. «Nous avons la conviction que la lutte contre le terrorisme est impossible sans coopération multilatérale», a encore déclaré le porte-parole de Vladimir Poutine, dont les relations avec ses homologues occidentaux sont au plus bas.

La Ligue arabe et Al-Azhar, principale autorité de l'islam sunnite, ont condamné mercredi l'attentat «terroriste» contre le journal satirique français Charlie Hebdo. L'université Al-Azhar a déploré une attaque «criminelle», soulignant que «l'islam dénonce toute violence» tandis que l'institution panarabe, également basée au Caire, a condanné «avec force cette attaque terroriste» qui a fait 12 morts.

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a elle aussi condamné mercredi après-midi l'attaque sanglante dans un communiqué: «C'est avec une profonde tristesse et indignation que j'ai pris connaissance de ce sanglant et intolérable attentat terroriste», déclare-t-elle. «Cet acte de barbarie, outre les pertes humaines déplorables, est une attaque inacceptable à une valeur fondamentale des sociétés démocratiques, la liberté de la presse», ajoute la présidente de 68 ans, une ancienne guérilléra sous la dictature, qui envoie ses condoléances aux familles des victimes et «exprime également au Président Hollande et au peuple français la solidarité» de son gouvernement et de la nation brésilienne.

La chef du gouvernement norvégien Erna Solberg a fait part en français de son horreur sur Twitter:

«  Choquée et triste par l’attaque sur #CharlieHebdo. Toutes nos pensées et notre soldarité sont avec peuple français. — Erna Solberg (@erna_solberg) January 7, 2015 »

En Turquie, le gouvernement islamo-conservateur a fermement condamné l'attentat commis à Paris, tout en mettant en garde contre le péril de l'islamophobie. «Ce n'est pas une approche correcte d'associer l'islam au terrorisme (...) il y a aussi des attaques terroristes commises par des fidèles d'autres religions», a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.

«Au nom des Grecs, j'exprime notre profonde tristesse et notre indignation», a réagi le Premier ministre grec Antonis Samaras.

Le Portugal, la Bulgarie, la République tchèque, la Roumanie, la Finlande ainsi que des organisations comme l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont également exprimé leur indignation et leur soutien.


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