Hausse des vols avec violence, stabilisation des cambriolages, baisse du sentiment d’insécurité dans le quartier... L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) rend public ce mardi son rapport réalisé avec l’INSEE sur l’insécurité ressentie par les Français en 2013. 20 Minutes a pu le consulter en avance. Voici cinq chiffres pour comprendre le rapport.

Atteintes aux biens

Atteintes aux biens |Create infographics

Parmi ces vols, il faut noter une stabilisation du nombre de cambriolages et tentatives d’effraction de la résidence principale en 2013, au nombre de 600.000. En revanche, les vols de vélos ont explosé (+33% entre 2012 et 2013), tout comme les vols ou tentatives de vols personnels (1,1 million en 2012, contre 1,3 million en 2013). A l’inverse, les actes de vandalisme dans les logements ont baissé (2,8% des ménages en 2012, contre 2,5% en 2013). «C’est le plus bas niveau depuis 2006», relève-t-on à l’ONDRP.

Vols avec violence

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Le nombre de victimes est passé de 270.000 en 2012 à 360.000 en 2013. Cette hausse est surtout due à l’augmentation du nombre de femmes victimes: 190.000 en 2013, contre 135.000 en 2012. Un mode opératoire et un profil particulièrement marqués: les femmes de moins de 30 ans victimes de vols à l’arraché ou tentatives visant un téléphone portable ou de l’argent liquide.

Sentiment d'insécurité dans le quartier

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21,2% des habitants se déclarent «souvent», «de temps en temps» ou «rarement» en insécurité dans leur quartier ou leur village en 2014. C’est 0,9 point de moins qu’en 2013. La tendance s’est donc inversée après des hausses significatives en 2012 et 2013. Ce taux reste cependant supérieur, note l’ONDRP, à celui de 2006 à 2008 ou à celui de 2011. La baisse est par ailleurs significative chez les hommes, beaucoup moins chez les femmes. Plus largement, le sentiment d’insécurité au domicile se stabilise en 2014, après plusieurs années de hausse.

Violences dans le football amateur

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Ce chiffre est en augmentation par rapport à la saison précédente (169). «Il revient à un niveau proche de celui de la saison 2011-2012 (182 matchs à incidents, pour 10.000 joués)», note le rapport. Un match à incident sur deux est caractérisé par une agression verbale. Et 44,4% par une agression physique. Pour les agressions physiques, ce sont principalement les joueurs les principales victimes (74,2%) alors que les agressions verbales sont plus dirigées contre les arbitres (85,7%).

Agressions sur les pompiers

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En 2013, 1.569 sapeurs-pompiers ont été victimes d’une agression lors d’une intervention. Contre 1.234 en 2012 (+335 victimes). Par ailleurs, 359 véhicules de pompiers ont été endommagés pour un préjudice estimé de 107.414 euros. En 2012, ce préjudice s’élevait à 422.487 (-74,6%).