Nabilla reste en prison
JUSTICE•La vedette de téléréalité Nabilla Benattia reste en détention...A.B. avec AFP
La cour d'appel de Versailles a rejeté jeudi la demande de remise en liberté de la vedette de téléréalité Nabilla, soupçonnée d'avoir poignardé son compagnon Thomas Vergara et placée en détention provisoire, a déclaré une source judiciaire.
«Nabilla Benattia reste en prison pour le moment», a déclaré cette source, sans plus de précisions. Soupçonnée d'avoir porté un coup de couteau au thorax de son petit ami à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la plantureuse brune de 22 ans, mise en examen pour «tentative de meurtre», est écrouée depuis le 9 novembre dans le quartier pour femmes de la maison d'arrêt de Versailles.
Eviter toute concertation avec Thomas Vergara
Cheveux en désordre, traits tirés, visiblement éprouvée, elle était arrivée jeudi matin, peu avant neuf heures, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles, réunie à huis clos pour examiner sa demande.
La cour s'est rangée à l'avis de la juge d'instruction en charge du dossier. Cette dernière avait décidé du placement en détention de la jeune femme notamment pour éviter qu'elle ne se concerte avec Thomas Vergara.
La jeune femme a en effet avancé des versions jugées peu crédibles depuis les faits, évoquant une agression commise par trois inconnus -un scénario démenti par les images de vidéosurveillance- et affirmant ensuite que Thomas Vergara, sous l'emprise de cocaïne, s'était blessé tout seul.
Empêcher une éventuelle destruction de preuves
La juge d'instruction souhaitait aussi empêcher une éventuelle destruction de preuves. Nabilla aurait, selon son petit ami, «nettoyé le couteau» qui l'a blessé, avant de le jeter à quelques mètres de l'hôtel, à l'endroit où les enquêteurs l'ont retrouvé.
Les avocats de Nabilla, célèbre pour son «Allô, non mais allô quoi!» devenu culte, espéraient que leur cliente soit placée sous contrôle judiciaire.
«L'enquête a évolué, la partie civile (le compagnon de Nabilla Thomas Vergara) a longuement été entendue par la juge d'instruction. Du coup, la détention provisoire n'est plus nécessaire», avaient relevé Me Christian Saint-Palais et Martin Desrues, à l'issue de l'audience.