POLICEParis: Un homme décède après une décharge de taser

Paris: Un homme décède après une décharge de taser

POLICELors de son interpellation vendredi soir...
Taser, illustration.
Taser, illustration. -  POL EMILE/SIPA
Aurélie Delaunoy

A.D. avec AFP

Un homme est mort après avoir été victime d'un malaise à l'issue de son interpellation vendredi soir à Paris au cours de laquelle les policiers ont utilisé leur pistolet à impulsion électrique, a-t-on appris samedi de sources policières.

Les policiers ont été appelés vendredi vers 20h00 dans un hôtel du IIe arrondissement, dans le centre de la capitale, pour tenter de maîtriser l'un de ses occupants qui menaçait de se jeter par une fenêtre du premier étage, selon l'une de ces sources, confirmant une information de RTL.

«Crise de démence aiguë»

L'homme, âgé de 34 ans, semble alors en «crise de démence aiguë», «il est transpirant, il bave», a relaté l'autre source policière à l'AFP. Les policiers tentent de le raisonner, mais il menace de sauter, se montre «violent» et leur «donne des coups» dès qu'ils s'approchent, a-t-elle ajouté.

Estimant qu'il «présente un danger pour lui-même et pour autrui», selon cette source, les policiers font alors usage d'un pistolet à impulsion électrique. Ce dernier a été «utilisé en mode contact et non pas en tir (à distance)» qui occasionne une décharge plus puissante, selon cette source.

«L'homme ne semble absolument pas réagir» à l'impulsion électrique et parvient à s'échapper par la porte de la chambre. Il est rattrapé devant l'hôtel par les policiers.

Causes du décès indéterminées

C'est au moment de lui passer les menottes, que l'homme, «très connu» des services de police pour des faits «graves», est pris de malaise, a ajouté la source policière, précisant que «l'intervention dans et devant l'hôtel s'est faite devant témoins».

Rapidement pris en charge par les pompiers, l'homme est décédé samedi matin. Les causes du décès sont à ce stade indéterminées.

Comme à chaque fois qu'un policier est amené à utiliser son arme de service, une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).