TRADITIONLa galette des rois en chiffres

La galette des rois en chiffres

TRADITIONCombien de galettes vont être mangées cette année? Et combien de chances avons-nous de trouver la fève?...
Audrey Chauvet

Audrey Chauvet

Après la bûche de Noël, place à la galette: chaque année, les Français en achètent près de 20 millions entre le 26 décembre et la fin janvier. Un mois crucial pour les 32.000 artisans boulangers de France, qui peuvent réaliser jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires annuel avec cette tradition feuilletée: ils en écoulent entre 600 et 1.500 chacun par semaine durant le mois des rois.

Les grandes surfaces en profitent aussi, puisqu’une galette sur deux y est achetée à un prix défiant toute concurrence: de 4 à 10 euros dans les supermarchés, une galette peut coûter de 15 à 40 euros chez un artisan. Les boulangers assurent ne pas profiter de cette manne pour augmenter leurs marges et justifient le prix par la qualité du produit. Le client, lui, réfléchit inversement: une galette chère rassure le gourmand qui veut déguster un bon gâteau.

Les galettes se sont largement diversifiées ces dernières années, laissant l’imagination et le marketing inventer des variantes plus ou moins heureuses: galette au chocolat, aux pommes, aux rillettes… Malgré tout, la galette frangipane reste la star des ventes: 80% des galettes achetées sont fourrées à l’amande. Quelque soit le goût de la galette, la probabilité de tomber sur la fève reste la même: une sur le nombre de parts que l’on découpe. Pour augmenter ses chances d’être couronné, une seule solution: manger plusieurs parts. Mais avec près de 500 calories aux 100 grammes, dont plus de 30 grammes de graisse et 40 grammes de sucre, est-ce bien raisonnable juste après les fêtes?