Accident mortel dans le Val d'Oise: «On avait pris toutes les précautions de sécurité nécessaires»
FAITS DIVERS – Un pompier est décédé à un kilomètre du barrage de la Croix-Verte dans le Val d’Oise organisé par des agriculteurs…Oihana Gabriel
«Tous les barrages de l’Ile-de-France ont été levés à 8h30», assure Patrick Dezobry, membre de la FDSEA d’Ile-de-France à 20 Minutes. Une décision qui ne fait pas suite à l’accident survenu tôt ce jeudi matin près du barrage de la Croix-Verte à Monsoult (Val-d’Oise). «On avait prévu un temps limité pour l’action pour ne pas trop déranger les automobilistes, explique le président de la FDSEA du Val-d’Oise. Chacun a regagné son exploitation à partir de 8h30, ce qui a pu provoquer des ralentissements sur les routes.»
Un mort dans le Val d’Oise
Un pompier, au volant de sa voiture, est décédé à la suite d’un accident près du barrage de la Croix-Verte dans le Val d’Oise. Le véhicule de la victime s’est encastré dans un camion et fait plusieurs tonneaux à un kilomètre du barrage de la Croix-Verte à Monsoult (Val-d’Oise). «J’ai été prévenu vers 7h, raconte Patrick Dezobry. Selon les informations des CRS, le conducteur, un pompier, aurait sous-estimé le ralentissement. On regrette ce concours de circonstances. Mais on avait pris toutes les précautions de sécurité nécessaires», se défend-il.
«Les ralentissements près du rond-point de la Croix-Verte, c’est quotidien»
Une des deux voies était bloquée par des agriculteurs, qui distribuaient ce matin des tracts et des pommes aux automobilistes. Et selon ce responsable de la FDSEA, les automobilistes se montraient plutôt compréhensifs. «La plupart des personnes qui se sont arrêtées comprennent le problème. Si on veut nous accuser d’être responsables d’un accident, c’est un peu facile. Les ralentissements près du rond-point de la Croix-Verte, c’est quotidien», assure Patrick Dezobry.
Une rencontre entre des responsables de la FDSEA et le ministre des Transports, de l’Agriculture et le Premier ministre est prévue la semaine prochaine pour parler de l’écotaxe. «Pour nous, soit le ministre de l’Agriculture vient négocier, soit il démissionne, attaque Patrick Dezobry. S’il y a négociation, j’espère qu’il sera attentif aux demandes.»