Ah, les campagnes politiques, ah, les interviews à la pelle, ah, les plantages… Voilà ce qui est arrivé à Nathalie Kosciusko-Morizet lorsqu’elle a parlé de son usage du métro, à rebours de l’expérience de tout Parisien, dans un entretien à Elle.fr lundi. A une question sur le moyen de transport souterrain, la candidate UMP à la mairie de Paris répond: «Le métro est pour moi un lieu de charme, à la fois anonyme et familier. Je prends souvent les lignes 13 et 8 et il m’arrive de faire des rencontres incroyables. Je ne suis pas en train d'idéaliser le métro, c'est parfois pénible, mais il y a des moments de grâce.»

Bien sûr, NKM s’est pris une volée de bois vert, notamment sur Twitter, car la ligne 13 est réputée pour être l’une des pires de Paris. Mais interpellée sur le réseau social sur cette ligne 13, ses «rats», «les retards», etc., NKM ne s’est pas démontée: «Jamais croisé un ami perdu de vue, un regard éperdu de tristesse ou de bonheur ou un sourire digne de l’ange de Reims». Un tweet effacé ce mardi, peut-être en raison de la référence à l’ange de Reims, qui lui a valu encore quelques moqueries sur Twitter

Ce n’est pas la première fois que NKM fait une boulette sur le métro. Pendant la dernière campagne présidentielle, alors porte-parole du candidat Sarkozy, elle s’était trompée dans les grandes largeurs sur le prix du ticket de métro évoquant un prix de «quatre euros et quelque» au lieu d’1,70 euro. Au moins, maintenant qu’elle prend le métro si régulièrement, la candidate UMP à la mairie de Paris ne peut plus se tromper sur le prix du ticket.