C'est la saison des champignons... gare aux intoxications

C'est la saison des champignons... gare aux intoxications

546 cas d'intoxication, dont un cas grave chez un enfant, liés à la consommation de champignons, ont été recensés entre le 1er juillet et le 6 octobre, selon les autorités sanitaires qui mettent en garde samedi les amateurs de cueillette.
© 2013 AFP

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546 cas d'intoxication, dont un cas grave chez un enfant, liés à la consommation de champignons, ont été recensés entre le 1er juillet et le 6 octobre, selon les autorités sanitaires qui mettent en garde samedi les amateurs de cueillette.

En raison des conditions météorologiques pluvieuses, ces cas «sont en forte augmentation depuis ces dernières semaines», notent dans un communiqué la Direction générale de la Santé (DGS) et l'Institut de veille sanitaire (InVS).

25 cas ont été recensés du 9 au 15 septembre par le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance, contre 177 cas du 30 septembre au 6 octobre. «Ce pic d’intoxication est plus précoce qu’en 2012», soulignent la DGS et l'InVS.

«Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine», rappellent les deux institutions car «certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles».

Au moindre doute, il s'agit de ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière.

Les amateurs doivent aussi ramasser des spécimens «en bon état afin de permettre l'identification». De même, il ne faut pas cueillir de champignons près d'endroits pollués, ne pas mélanger les espèces ramassées ou encore en consommer «en quantité raisonnable» et «après une cuisson suffisante».

Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles, ajoute-t-on de même source.

Certaines personnes pratiquent la cueillette sans chercher à identifier les champignons et sans connaître les risques d’intoxication avant leur consommation.

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications peuvent être très graves voire mortelles, souligne encore le communiqué.

Sur les 546 cas répertoriés, le cas grave a concerné un un enfant de 18 mois ayant nécessité une greffe hépatique.

En cas d'apparition d'un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) après avoir mangé une cueillette, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15, en mentionnant cette consommation.

Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l'état de la personne intoxiquée peut s'aggraver rapidement.

Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l'heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

Liens utiles : Société Française de Mycologie :

Centres antipoison :

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