PARISLes matous font recette au Café des chats

Les matous font recette au Café des chats

PARISL'établissement, qui a ouvert ses portes samedi à Paris (3e), a dû faire face à une forte affluence...
Mathieu Gruel

Mathieu Gruel

«On a dû refuser 300 personnes». Les premières heures du premier bar à chat français, samedi, ont été intenses. Margaux Gandelon, qui gère le lieu, confirme : «On s’est fait insulter par certains, déçus de ne pas avoir de place». Le concept de bar à chats, inspiré des Cafés Neko au Japon («neko» signifie «chat» en japonais) a donc attiré les foules.

Et le lendemain de cette ouverture «un peu stressante», l’effervescence n’est pas retombée. Devant la vitrine du Café des chats, au 16 rue Michel Le Comte (3e), on se presse pour voir les minets, l’attraction principale de ce café au «concept original », explique Florence.

Pour voir les minets, faut réserver

Venue avec une amie, elle ne pourra malheureusement pas aller plus loin que le premier sas. Car ce dimanche à l’heure du goûter, le bar à chats affiche complet. Beaucoup repartiront, comme elle, sans avoir pu approcher les minets, mais en ayant pris soin de réserver pour la prochaine fois.

C’est la précaution prise par un groupe d’amis venus d’Arras (Pas de Calais). Amoureux des chats, ils ont «vu ça aux infos» et se sont décidés à venir. Après avoir été invité à se frictionner les mains et à respecter quelques règles -comme de ne pas nourrir les chats, les réveiller, ou les prendre dans ses bras-, ils peuvent pénétrer dans le café.

«Ronron thérapie»

L’établissement, qui s’étend sur 150m2, dont 100m2 accessibles aux chats, peut accueillir une trentaine de personnes en même temps. «La jauge devrait prochainement passer à 50», promet Margaux, qui garde le sourire malgré l’afflux de clients. Si l’établissement est «encore en rodage», l’équipe «est super contente», malgré quelques petits couacs, «avec des enfants qui couraient après les animaux», raconte Margaux. Mais globalement, «nous avons eu plein de retours positifs et de félicitations.»

Et les clients semblent effectivement ravis. Au sous-sol, Oreo, au pelage noir et blanc, vadrouille entre les tables sous le regard souriant d’Héléna et Rémy, deux parisiens d’une vingtaine d’années. «C’est divertissant, ça change», explique les jeunes gens, venus passer «un moment convivial».

Quant à Céline, poussée par sa curiosité, elle constate que «les gens se parlent plus». Et puis, la «ronron thérapie» aurait d’ailleurs des vertus apaisantes et bienfaisantes. Sofia, 21 ans, confirme: «Les chats, c’est le petit plus. Ça réconforte».