SANTECréation d'un Observatoire du suicide ce mardi

Création d'un Observatoire du suicide ce mardi

SANTEDe nombreux spécialiste avaient demandé la création de cet Observatoire des suicides, qui voit le jour ce mardi...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un Observatoire national du suicide, réclamé par de nombreux spécialistes, va être mis en place mardi à l'occasion de la Journée internationale de prévention du suicide, a indiqué lundi le ministère de la Santé.

Plus de 10.000 morts par an en France

La France affiche l'un des taux les plus élevés de suicides en Europe avec plus de 10.000 morts par an.

Créé auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, le nouvel Observatoire aura «pour mission d'améliorer la connaissance des mécanismes conduisant aux suicides et de mieux coordonner et exploiter les différentes données existantes. Il devra également évaluer les politiques publiques de lutte contre le suicide, et produire des recommandations, particulièrement dans le champ de la prévention» précise le ministère.

Un rapport annuel sur un focus thématique

Il réunira deux fois par an les représentants de sept ministères concernés, des acteurs institutionnels (opérateurs de l'Etat et caisses d'assurance maladie), des parlementaires, ainsi que des chercheurs, des professionnels de santé de diverses disciplines, des personnalités qualifiées et des représentants d'associations.

Il établira un rapport annuel qui «s'attachera à établir chaque année un focus thématique».

Sa création avait été réclamée dès 2011 par 44 spécialistes, dont le généticien Axel Kahn, le psychiatre Boris Cyrulnik et le président de l'association France prévention suicide Michel Debout, qui avaient signé un appel sur le site du quotidien Libération.

Un site web avait également été lancé l'an dernier par France prévention suicide et le cabinet Technologia pour recueillir des soutiens à la création de cet observatoire, «afin de mettre la question de la prévention du suicide à l'ordre du jour et d'en faire une priorité de santé publique».