50 ans du «I have a dream» de Martin Luther King: «Son discours n'a pas pris une ride depuis»

50 ans du «I have a dream» de Martin Luther King: «Son discours n'a pas pris une ride depuis»

VOTRE AVIS – Les internautes de «20 Minutes» nous donnent la version qu’aurait pu avoir l’allocution du pasteur noir un demi-siècle après…
Paul Gosset

Paul Gosset

Le 28 août 1963 à Washington, Martin Luther King lors de son fameux discours reprenant à plusieurs reprises la phrase «I have a dream» imaginait une Amérique sans ségrégation devant 250.000 personnes. Voici selon les internautes les principaux thèmes sur lesquels pourrait porter le discours de Martin Luther King 50 ans après.

Pour Isaac, son discours resterait tout simplement «inchangé». Nightingale pense qu’il mettrait son discours au passé («Il commencerait son discours par "I had a dream"») comme Cazalin: «Aujourd'hui, il dirait tout simplement "It's a nightmare" («C'est un cauchemar»).» Mielo le verrait tout de même bien se réjouir de la présence d’un Noir à la tête du pouvoir: «Mon rêve s’est réalisé, un Noir est devenu président des Etats-Unis, mais mon rêve n’est pas achevé, car presque rien n’a changé pour les Noirs dans mon pays.»

Alex2Paris est plutôt positif: «Il dirait que les choses ont avancé. Mais trop peu. Son discours devrait s'élargir au-delà des frontières de son pays.» Alors qu’Antiquoi verrait d’autres populations intégrer le discours: «Il inclurait peut-être d'autres populations que l'on ignorait à l'époque: les homosexuels par exemple.»

«Son discours n'a pas pris une ride en 50 ans. Je rajouterai simplement. Que les citoyens naissent égaux en droits et en devoirs. On a parfois tendance à l'oublier», souligne Véronique.

Il aurait un sentiment d’espoir, il montrerait que les choses ont tout de même évolué, Evelyne a même réécrit une partie du discours pour le montrer:
«J'ai encore un rêve, celui de maintenir vivante la paix là où elle se trouve et encourager tous nos frères et sœurs humains à développer la fraternité.
J'ai à nouveau un rêve que vivre unis dans la différence et malgré les différends est possible.
Nous avons progressé et avons avancé vers plus de fraternité. Cette paix si douce nous la connaissons tous.
Nous savons combien il est important de la tenir avec nos deux mains tellement elle est fragile.
Chers frères, chères sœurs, continuons à rêver ensemble à l'unité des différences, à la solidarité entre les cultures,
et l'émancipation de chacun afin que notre belle planète bleue, si vivante, soit fière de nous.
Nous avons ce destin commun qui consiste à offrir aux futures générations une planète rayonnante de beauté
où chacun a sa place dans l'harmonie au sein d'un environnement naturel équilibré.
Puisse la paix être là entre nous tous!»