Robots et applications innovantes au rendez-vous de Futur en Seine

Robots et applications innovantes au rendez-vous de Futur en Seine

HIGH-TECH – La 4e édition de Futur en Seine présente les innovations qui pourraient peupler notre avenir au 104 jusqu’à dimanche…
Oihana Gabriel

Oihana Gabriel

Un robot à la gestuelle humaine, des «serious games» qui apprennent à jouer avec les savoirs, les instruments de musique du futur… Les propositions de Futur en Seine, festival du numérique francilien, piloté par la région et Cap Digital qui a investi ce jeudi matin le 104, donnent parfois le vertige. Et dessinent des usages et services qui pourraient s’avérer utiles. Car les petits robots et autres écrans qui peuplent jusqu’à dimanche le village des innovations peuvent aider les personnes âgées à rester chez elles ou encore démocratiser l’accès aux informations… ou au solfège. Parmi les 120 prototypes à peine lancés ou sur le point d’être commercialisés, 20 Minutes a sélectionné certaines innovations qui pourraient révolutionner votre vie quotidienne.

La partition 2.0. Weezic devrait faire grand bruit auprès des mélomanes néophytes comme professionnels. «Pour une expérience de la musique plus stimulante, on propose une immersion dans la partition», résume Nicolas Arbogast, cofondateur de cette innovation côté musique. Cette partition intelligente tourne les pages au bon moment, permet au musicien qui répète d’accélérer le tempo, de transposer les notes ou de répéter sa voix avec un orchestre. Plus original: quand le ténor ou le violoniste veut travailler sa partie, le logiciel indique sur la partition en rouge les notes qui ne sont pas justes. «Un logiciel qui joue et écoute», voilà comment les créateurs en parle, qui travaillent déjà avec une quarantaine de conservatoires et de nombreux éditeurs. Car le public pourra télécharger l’application gratuite et rechercher ensuite la partition dans le corpus alimenté au fur et à mesure. «A la rentrée, on proposera des morceaux pour guitare pas forcément classique», souligne le cofondateur. Pour le moment développé sous forme de logiciel pour iPad (10.000 téléchargements), cette partition augmentée devrait être disponible d’ici la fin de l’été sur le site weezic.com.


Samy, le compagnon numérique. On est encore loin de «Real Humans», mais Samy pourrait être un aïeul des «hubots» de la série suédoise. Les créateurs du projet E-motions peuvent imaginer bien des utilités à ce robot à roulettes, qui emprunte une gestuelle et des expressions aux humains. Ses sourcils se froncent, ses bras se tendent, le regard au ciel ou la mâchoire baissée, Samy alterne expression de tristesse et de joie. Et avec la vocal Apps, le robot peut répondre aux questions (basiques) de son interlocuteur. «La question va être envoyée à un serveur via Internet qui va générer une réponse toute faite, explique Benoît Pironnet, du centre robotique intégré d’Ile-de-France. Si on lui demande quelle météo il fera et qu’il répond des nuages, il affiche un visage triste.» Ce prototype, en cours de perfectionnement, pourrait un jour aider les personnes âgées dans les tâches ménagères. «Grâce à des capteurs il peut éviter des obstacles, reprend Benoît Pironnet. Il peut aussi serrer les mains donc attraper des objets… De même on pourrait sans doute l’envoyer dans des endroits dangereux pour l’homme, on pense notamment au nucléaire.»


Les lunettes informatives. Une paire de lunettes futuriste qui dévoile la réalité augmentée sans fil. Voilà le bébé de Zile Liu, cofondateur de Mobile AR-Glass. SMS, météo ou mail s’affichent sur l’écran relié à la lunette (attention à choisir son œil directeur), tout en gardant l’impression de recul. Le prototype pourrait servir aux malvoyants comme aux sportifs qui en aviron ou en deltaplane glaneraient sur leur lunette et en gardant les mains libres quelques informations sur le paysage alentour. «On a choisi de ne pas mettre trop d’informations. Si l’alarme de votre maison se déclenche, par exemple, vous pourriez être alerté sur votre lunette par un pop-up», souligne Zile Liu. Le président la société Laster assure que son prototype est plus confortable (avec un champ de visions 3 fois plus grand) et moins cher que les Google glass. Et que ces lunettes (un poil lourdes) intelligentes seront disponibles pour 300 euros en septembre sur le site de cette société.


Le robot footballeur et danseur. Si vous vous baladez ce week-end dans les allées du 104, vous découvrirez que le virus du Gangnam style touche aussi nos amis les automates. Car Cogibot invite petits et grands à construire et à contrôler des petits robots contorsionnistes. « Ce robot peut jouer au foot, danser, faire des acrobaties qu’un humain n’arrive pas à faire…, dévoile Stéphane Bonnard-Cantegreil, l’un des concepteurs. On voudrait que la robotique arrive plus tôt chez nos enfants… et de manière ludique.»

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Dans un premier temps, le propriétaire de ce cogibot, mis sur le marché (via le site) depuis quelques mois pour 400 euros, joue les bricoleurs pour monter le robot. Puis il lui apprend des séquences: marcher, bouger les bras, se relever. Et jouer au foot. «C’est un vrai robot humanoïde!», se targue Stéphane. «Est-ce qu’il parle mieux français que certains de nos footballers?», ironise un visiteur.