Seine-Saint-Denis: un incendie ravage un campement rom sans faire de blessé

Seine-Saint-Denis: un incendie ravage un campement rom sans faire de blessé

Deux bidonvilles habités par des Roms ont été évacués à ...
© 2013 AFP

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Deux bidonvilles habités par des Roms ont été évacués à la suite d'incendies qui n'ont pas fait de blessés, dans la nuit de mardi à mercredi en Seine-Saint-Denis, dans les communes de Stains et Montreuil, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu qui a ravagé un campement à Stains, d'où quelque 180 personnes ont été évacuées, dont vingt enfants, serait parti d'une caravane et semblait «a priori» d'origine accidentelle, a précisé la préfecture.

Il a été maîtrisé vers 5H30 par les pompiers, qui se sont rendus sur place avec 16 véhicules, et restaient en milieu de matinée à proximité pour éviter qu'il ne redémarre et ne se propage à une déchetterie toute proche.

La moitié des 3.000 m2 de ce campement illégal, situé avenue Nelson-Mandela, en zone péri-urbaine, a été détruite par les flammes.

La mairie de Stains n'a pas proposé de relogement aux victimes de cet incendie et une centaine d'entre elles avaient quitté les lieux en milieu de matinée, selon la préfecture.

Par ailleurs, 78 personnes ont été évacuées de la «friche Barda» qui longe la rue de Paris, en plein centre de Montreuil, peu après 02H00 du matin. «Le feu a détruit la moitié de ce campement, mais il n'a pas fait de blessé», a indiqué la préfecture.

Fin mars, le feu avait partiellement détruit un campement à Bobigny, sans faire de victimes, brûlant une douzaine de cabanes. Le même jour, 36 personnes avaient dû être évacuées d'un campement à Hellemmes (Nord) après un incendie.

Un très spectaculaire incendie s'était également déclaré le 22 février dans un campement rom installé dans une zone industrielle d'Aubervilliers, se propageant rapidement à plusieurs entrepôts dont l'un abritait des stocks de papeterie, ce qui avait provoqué d'importants dégagements de fumée à deux pas de la capitale, visibles à plusieurs kilomètres à la ronde.

Depuis janvier, 1.007 Roms (dix sites concernés) ont été évacués de leur lieux de vie à la suite d'un incendie ou d'une agression, selon une étude de l'Association européenne pour la défense des droits de l'Homme (AEDH).

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