PREVENTIONLe vaccin contre le papillomavirus désormais recommandés aux homosexuels

Papillomavirus: Le vaccin Gardasil désormais recommandé aux hommes ayant des relations homosexuelles

PREVENTIONLe calendrier vaccinal a été mise à jour et tous les changements 2017 sont consultables sur le site du ministère de la Santé...
20 Minutes avec agences

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La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), virus sexuellement transmissibles à l’origine de cancers [de la marge annale et de la gorge notamment], est désormais recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans aux hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Vers des cancers génitaux masculins

Selon le calendrier vaccinal 2017 publié ce lundi sur le site du ministère de la Santé et mis à jour par la Haut conseil de la santé publique (HCSP), la vaccination par le Gardasil est recommandée aux hommes ayant des relations homosexuelles (HSH) alors que les HPV peuvent occasionner des cancers génitaux masculins.

Dans ce cadre le vaccin peut être proposé dans des Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd) d’infections sexuellement transmissibles ainsi que dans les centres publics de vaccination afin de permettre un accès gratuit à la vaccination.

Bientôt le le vaccin Gardasil 9

Chez les jeunes filles et les jeunes femmes qui n’étaient pas vaccinées, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande de commencer la vaccination par le vaccin Gardasil 9 « qui sera prochainement disponible » et qui protège contre 9 souches de papillomavirus au lieu de 4 pour le vaccin précédemment recommandé. En attendant, il est toutefois précisé que cette vaccination de rattrapage peut être effectuée avec l’un des deux vaccins existants (Cervarix ou Gardasil).

La HCSP en profite pour rappeler que la vaccination contre les infections à papillomavirus, impliquées dans la survenue de cancer du col de l’utérus, ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention.

Tuberculose et méningites

A noter que la mise à jour du calendrier, disponible sur le site du ministère de la Santé, concerne également des vaccinations contre des méningites bactériennes dues à des méningocoques et la vaccination contre la tuberculose des enfants à risque.

Enfin, l’âge de la première vaccination contre le méningocoque C, cause de méningite, est abaissé à titre transitoire à l’âge de 5 mois, avec une 2e injection à l’âge de 12 mois. Quant au vaccin tétravalent, dirigé contre quatre agents de méningites (méningocoques de type A, C, Y et W), il peut, lui, dorénavant être prescrit dès l’âge de 6 semaines.