Le ministère de la Santé va lancer en septembre prochain d’un plan d’action national contre la maladie de Lyme. L’objectif sera de « renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l’ensemble des parties prenantes dans ce combat », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un éventuel manque de fiabilité des tests disponibles

Ce plan intervient au moment où quelque 250 patients s’apprêtent à porter plainte contre des laboratoires pharmaceutiques qui auraient commercialisé des tests qui n’ont pas permis de les diagnostiquer. Les autorités sanitaires comptent justement se pencher sur l’éventuel manque de fiabilité des tests disponibles.

Un sujet particulièrement important quand on sait que plus la maladie transmise par les morsures de tiques est détectée tôt, plus ses effets sont jugulés. Diagnostiquée trop tardivement, la pathologie pour laquelle il n’existe aucun vaccin peut entraîner des conséquences neurologiques graves.

Mise à jour ses recommandations sur le traitement

Outre la lumière faite sur l’efficacité des méthodes des tests de dépistage, le plan d’action du gouvernement va œuvrer au renforcement de l’information destinée au grand public et des médecins.

Le ministère de la Santé va également saisir la Haute autorité de santé (HAS) « dans les tout prochains jours » afin que cette dernière mette à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie. Une bonne nouvelle pour les quelque 27.000 personnes touchées chaque année par cette pathologie.