MEDICAMENTSXanax, Valium... : Les dangers des prescriptions prolongées de benzodiazépines

Xanax, Valium... : Les dangers des prescriptions prolongées de benzodiazépines

MEDICAMENTSLa Haute autorité de santé souligne le risque de troubles de la vigilance, de chutes ou encore de dépendance...
20 Minutes avec agence

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A double tranchant. Efficaces pour traiter l’anxiété, les benzodiazépines, consommés par 7 millions de personnes l’an passé (dont 16 % pendant plusieurs années) parmi lesquels le Xanax, le Lexomil, le Temesta ou encore le Valium, seraient, lorsqu’ils sont utilisés sur une longue période, à l’origine d’effets secondaires, selon un communiqué de la Haute autorité de santé (HAS) rendu public ce lundi.

Troubles de la vigilance, chutes et troubles de la mémoire

En réévaluant l’usage aux benzodiazépines dans le traitement contre l’anxiété, l’Autorité souligne que le recours à ces anxiolytiques doit rester temporaire. Ainsi, ceux-ci doivent être prescrits sur une durée courte, de 8 à 12 semaines. Au-delà de ce délai, les benzodiazépines peuvent entraîner de nombreux effets indésirables de ces produits tels que troubles de la vigilance, chutes ou encore troubles de la mémoire. Plus grave, « leur utilisation prolongée expose au risque de dépendance », indique la HAS, qui invite les praticiens à « impliquer le patient dans une démarche d’arrêt du traitement ».

Des anxiolytiques suspectés d’accroître le risque de démence

Malgré ces effets indésirables, l’Autorité qui estime que l’intérêt thérapeutique des benzodiazépines reste important, recommande un maintien du taux de remboursement à 65 %.