INNOVATIONLifeVest: La veste qui détecte les infractus

LifeVest: La veste qui détecte les infractus

INNOVATIONElle est capable de suivre les battements du cœur et d’envoyer une décharge électrique en cas d’infarctus pour le redémarrer…
20 Minutes avec agence

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Déjà sept patients fébriles du cœur, parmi lesquels trois sont suivis par le Centre hospitalier universitaire de Rennes, testent actuellement en France la Lifevest. Le vêtement, ou plutôt un harnais bourré de capteurs et pesant d’un peu moins de 200 grammes, est capable de suivre les battements du cœur de son porteur et d’envoyer une décharge électrique en cas d’infarctus pour le redémarrer.



Une révolution fabriquée par l’allemand Zoll et reliée, selon le site de la compagnie, à un mini-ordinateur qui se porte à la ceinture et qui peut transmettre ces données via Internet. Une technologie de pointe dont la fiabilité avoisinerait les 99 %.

« Elle me rassure et me permet de vivre presque normalement »

Une LifeVest bienvenue selon les cardiologues, car elle permet de suivre des patients qui ont de graves problèmes cardiaques, mais qui doivent attendre jusqu’à trois pour avoir un pacemaker. « Elle me rassure et me permet de vivre presque normalement », a ainsi confié Cédric, ce mardi au quotidien Ouest-France. Victime d’un grave accident cardiaque voici deux semaines, ce quadragénaire rennais parle même d’un « ange gardien » qui lui permet de continuer d’avoir une vie normale, chez lui.

Remboursée par la sécurité sociale

Un argument de taille avancé également par les six autres testeurs français qui se sentent ainsi « accompagnés » et moins « stressés ». « LifeVest est équipée d’électrodes qui enregistrent en permanence le rythme cardiaque et de patchs de défibrillation qui, en cas de besoin, vont déclencher eux-mêmes le choc électrique pour relancer le cœur », précise le professeur rennais Christophe Leclercq.

De quoi avoir en effet le cœur un peu plus léger. Sans compter que ces LifeVest, dont la location frôle tout de même les 3.000 euros mensuels, sont remboursées par la sécurité sociale depuis un mois.