ETUDETinder: L'appli accusée de propager les MST

Tinder: L'appli accusée de propager les MST

ETUDELes cas de MST ont augmenté de manière significative entre 2013 et 2014…
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Tinder, Grindr et autres applications pour rencontrer âme sœur ou partenaire d’un soir seraient responsables de la hausse des cas de maladies sexuellement transmissibles (MST). C’est ce qu’indique le département de Santé de Rhode Island (États-Unis) dans un communiqué : « Les comportements à risques incluent autant le recours aux applications de rencontres qui arrangent des relations sexuelles entre anonymes que les relations sexuelles non protégées ou la multiplication de partenaires sexuels. »

Les chiffres rapportés par le département de santé américain sont inquiétants. Les cas de MST ont augmenté de manière significative entre 2013 et 2014. On note +79 % de cas de syphilis, +30 % d’infections urinaires comme la gonorrhée et +30 % de nouveaux cas de VIH détectés. Mais comment faire le lien avec Tinder et consorts ?

Une déduction et le silence de Tinder

La population la plus touchée par cette augmentation sont les jeunes adultes et les homosexuels. D’où la déduction du département de Santé qui insiste sur les comportements à risque qui en découlent, « devenus plus répandus ces dernières années et que l’on retrouve notamment dans l’utilisation d’applications de rencontres, servant à arranger des rendez-vous entre inconnus ».

Tinder n’a pas souhaité réagir aux questions posées par le Huffington Post. Mais ce type d’accusations n’est pas sans précédent. Une étude comparable effectuée en 2013 par la New York University et baptisée Les sales petits secrets d’Internet établissait déjà un lien entre la croissance de Craiglist, site de petites annonces américain, et les 16 % de hausse des cas de VIH entre 1999 et 2008.