La future gare dévoile ses courbes

La future gare dévoile ses courbes

Transports Elus et dirigeants ont inauguré l'exposition publique sur l'avenir du pôle multimodal
Camille Allain

Camille Allain

C'est à l'occasion de l'ouverture d'une exposition* sur l'avenir de la gare que les premières images du projet de « pôle d'échanges multimodal » ont été dévoilées mardi à Rennes. « Notre gare, on l'aime bien, mais elle n'est plus du tout aux standards actuels, notamment en termes d'intermodalité. Notre défi, c'est que tous les modes de transports s'y retrouvent », a commenté Guillaume Pépy, président de la SNCF, qui avait fait le déplacement. Avec l'arrivée prochaine des nouveaux TER, de la ligne B du métro et de la ligne à grande vitesse, la petite gare rennaise verra circuler plus de 20 millions de voyageurs par an. Soit deux fois plus qu'aujourd'hui. Pour faire face aux flux, la gare sera entièrement repensée. Un projet colossal chiffré à 107 millions d'euros. « L'un des trois plus gros projets d'intermodalité de France », d'après le président de la SNCF.

La liaison nord-sud établie
Le projet va modifier le visage de la ville. Un passage au dessus de la gare devrait rétablir la liaison nord-sud, aujourd'hui coupée. La façade nord sera réservée aux vélos, piétons et transports en commun et l'accès sud accueillera les voitures. Pour la capitale bretonne, qui sera à 1 h 30 de Paris en train, l'enjeu est de taille. « La LGV va favoriser l'implantation de nouvelles activités, attirées par la proximité de la Bretagne. C'est un potentiel énorme pour la région », assure Jean-Louis Tourenne, président du département. La future gare sera livrée en 2020.

La RATP va gérer la gare routière

érée jusqu'à présent par Veolia Transdev, la gare routière de Rennes changera de prestataire à partir du 1er août. EMS, filiale de la RATP, vient en effet de décrocher le contrat pour les huit prochaines années. Parmi les nouveautés à venir, la gare routière sera désormais ouverte les dimanches et jours fériés de 18 h 15 à 21 h 15.