MUSIQUELes 4 sets qui ont marqué la cuvée 2017 des Trans Musicales

VIDEO. Rennes: Columbine, Husky Loops, Daniel Wakeford, Altin Gün ... Les 4 sets qui ont marqué la cuvée 2017 des Trans Musicales

MUSIQUELe festival qui s’achève ce dimanche soir a attiré 34.000 festivaliers au Parc Expo...
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • Le festival Les Trans Musicales s’achève ce dimanche soir à Rennes.
  • Près de 90 groupes se sont succédé sur scène pendant cinq soirs, devant 62.000 personnes.
  • Quatre sets ont été particulièrement marquants : Columbine, Husky Loops, Daniel Wakeford et ltin Gün.

Après quatre jours de marathon musical, les Trans Musicales de Rennes s’achèvent en beauté ce dimanche soir avec une dernière soirée de concerts à l’Ubu. Pour les organisateurs, la cuvée 2017 s’annonce déjà comme une réussite avec 62.000 personnes accueillies sur l’ensemble du festival, dont 34.000 pour les trois soirées au Parc Expo. « C’est un millier de plus que l’an dernier avec deux soirées complètes le vendredi et samedi », se réjouit Béatrice Macé, codirectrice des Trans Musicales.

Avec 87 artistes venus de 33 pays programmés cette année, les Trans auront encore fait honneur à leur réputation de festival défricheur de talents. Zoom sur les quatre concerts marquants de cette 39e édition avec Thomas Lagarrigue, fin connaisseur de la programmation, qui aura réussi à l’exploit d’assister à plus de 70 concerts cette année.

1. Husky Loops a lancé les festivités

« C’est un trio d’Italiens basé à Londres que j’attendais beaucoup et je n’ai pas été déçu. Ils proposent un son rock très tranchant et physique avec une rythmique très dansante qui prend au cœur. Ils sont clairement dans mon top 5. Juste avant, le collectif Superorganism, avec sa chanteuse de 17 ans qui en fait 13, avait proposé un show très coloré. C’était parfait comme soirée pour lancer le festival », indique Thomas Lagarrigue.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

2. Columbine fait chavirer le Parc Expo jeudi soir

Ils étaient attendus de pied ferme par le public du Parc Expo jeudi et ils n’ont pas déçu. Parmi les seules têtes d’affiche du festival, le groupe de rap rennais Columbine a fait forte impression avec un concert survolté qui aura hystérisé le public. « C’est rare de voir un concert aux Trans où le public connaît par cœur les paroles », souligne Thomas Lagarrigue.



Juste avant, ABD, un autre rappeur du cru, avait lui aussi assuré le show pour sa première grosse scène. « Ça va être un des artistes à suivre maintenant dans le milieu du rap français. C’est devenu un vrai pro avec une super énergie sur scène et plein de choses à raconter dans ses textes », indique le cartographe des Trans.

3. Daniel Wakeford en communion avec son public

C’était un pari risqué pour les organisateurs mais un pari réussi. Souffrant d’autisme, le chanteur Daniel Wakeford était programmé samedi soir sur le hall 3 du Parc Expo. « J’avais un peu le trac que ça ne marche pas. Mais finalement, il y a eu une vraie communion avec le public. Il réussit à partager des émotions incroyables avec ses chansons rock directes et efficaces », détaille Thomas Lagarrigue.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

4. D'Altin Gün à l’afro punk de Tshegue

Habitué à faire le grand écart musical à chaque soirée, le public des Trans aura plongé pendant cinq soirs dans des univers très colorés. C’était le cas vendredi soir dans le hall 3 avec le concert assez incroyable d’Altin Gün, un groupe hollando-turc qui fait revivre sur scène les grands classiques de la scène pop rock psychédélique turque des années 1970. Il fallait oser les programmer et cela a marché. « C’était le groupe à ne pas rater vendredi soir. Il y avait un son super, un côté exotique et un bassiste avec des sons incroyables ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Dans un autre registre, Thomas Lagarrigue aura été marqué par la prestation de Tshegue qui propose un « afro-punk hyperdansant ». « C’est un groupe dont on va entendre parler en 2018, c’est couru d’avance », assure-t-il.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies