POLITIQUELégislatives : La droite veut mettre un pied à Rennes

Législatives : Bertrand Plouvier et la droite veulent mettre un pied à Rennes

POLITIQUEEn 2012, les candidats avaient été balayés par les socialistes…
Camille Allain

Camille Allain

Le 17 juin 2012, la soirée avait été particulièrement douloureuse pour la droite rennaise. Au soir du deuxième tour des législatives, tous les candidats avaient été balayés par leur adversaire socialiste. Grégoire Le Blond, Bruno Chavanat et Bertrand Plouvier, ténors de la droite et du centre de la capitale bretonne, accusaient tous 30 points de retard sur leurs adversaires socialistes.

« En 2012, j’étais peu connu »

Quatre ans et un mandat de François Hollande plus tard, l’opposition locale espère faire mieux et ravir l’une des quatre circonscriptions aux indéboulonnables socialistes au mois de juin. « En 2012, j’étais peu connu. Maintenant, cette circonscription, je la connais bien, je la laboure depuis quatre ans », témoigne Bertrand Plouvier, leader de la droite rennaise et candidat dans la deuxième circonscription.

La bascule à droite de plusieurs communes de la région rennaise aux municipales de 2014 devrait également apporter plus de poids aux candidats Les Républicains. « En 2012, il n’y avait qu’un seul maire qui me soutenait dans la circonscription. Aujourd’hui, ils sont cinq. On a aussi de vrais groupes d’opposition », poursuit le candidat, qui s’est imposé un régime et s’est mis au sport pour soigner son image.

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Les Républicains aimeraient aussi capitaliser sur la victoire en 2012 de leur vedette locale Isabelle Le Callennec, devenue porte-parole de François Fillon. « Nous souhaitons un grand changement au niveau national comme ici. Nos candidats ont de l’expérience au niveau local. Cette connaissance, c’est l’une des qualités premières d’un député », assure Isabelle Le Callennec.

« La citadelle a tremblé »

Marcel Rogemont et Nathalie Appéré ayant annoncé leur retrait, une petite porte s’ouvre pour la droite locale, même si elle aura affaire à de solides candidats. Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole, et Gaëlle Andro, vice-présidente de l’agglo et conseillère départementale ont déjà annoncé qu’ils se présentaient. « Les candidats du système tombent. On l’a vu aux municipales en 2014, la citadelle a tremblé », estime Bertrand Plouvier.

S’il refuse de l’avouer, l’élu d’opposition a aussi les yeux tournés vers 2020. « Chaque chose en son temps. Notre ambition est collective. Avoir un député de la droite ou du centre à Rennes nous aiderait pour les municipales ». Réponse le 18 juin au soir.