SOCIETERegain de tension autour des rave party en Bretagne

Bretagne: Regain de tension autour des rave party après des incidents

SOCIETEUne soirée illégale était organisée vendredi dans les Côtes d'Armor...
Camille Allain

C. A. avec AFP

Les teufeurs sont-ils la cible des autorités bretonnes ? C’est en tout cas ce que dénoncent certains organisateurs de soirées. Samedi, , dans les Côtes d’Armor, entre des personnes participant à une rave party et les gendarmes.

« Une réunion non autorisée s’est déroulée à Plouaret dans la nuit de vendredi à samedi, sur un terrain privé qui a été envahi d’environ 80 véhicules », a indiqué le procureur adjoint de la République de Saint-Brieuc, Patrick Lewden. Selon lui, « le mur de son a agressé les populations ».

Une personne en garde à vue

Plusieurs dizaines de gendarmes sont donc intervenus vers 15h30, les maires de trois communes limitrophes ayant porté plainte, tout comme le propriétaire des lieux. et une personne a été placée en garde à vue pour « outrage et rébellion ». « Trois gendarmes sont venus ce matin pour dire que si l’on ne coupait pas le son, ils avaient ordre de ne pas laisser passer ça ».

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A leur retour, les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogènes. « Nous avions décidé de tout couper. Je ne pourrais pas vous dire comment ça a dégénéré mais il y a tout de suite eu un rapport de force, ils ont lancé des gaz lacrymos et les gens ne se sont pas laissés faire », rapporte une participante. Selon elle, une personne a été blessée à la tête.

« Il y a un durcissement du ton »

« Les gendarmes sont rentrés dans le tas, ils ont chargé alors que le son était coupé », s’indigne Samuel Raymond, , qui a un rôle de médiation avec les autorités. « Il y a un durcissement du ton des préfectures envers les raveurs. A Plouaret, les gendarmes ont tenté de saisir le matériel alors que ce n’est pas légal pour une soirée de moins de 500 personnes », précise-t-il. Pour la sous-préfète de Lannion Christine Royer, les raveurs auraient pu « aisément dépasser les 500 personnes » lors de la deuxième nuit de fête.

Il y a deux semaines, les gendarmes pour saisir le matériel d’une rave party qui n’avait pas été autorisée et avait rassemblé quelque 4.000 teufeurs.