Métro vandalisé à Rennes: Les 20 interpellés remis en liberté
MANIFESTATION•Ils ont été pris en flagrant délit de dégradation jeudi matin...C. A. avec AFP
Vingt personnes ont été mises en examen samedi pour « dégradations en réunion sur des biens d’utilité publique et participation à une association de malfaiteurs ». Jeudi matin, 19 d’entre elles avaient été interpellées en flagrant délit de dégradation de plusieurs stations de métro, en amont de la manifestation contre la loi Travail.
Ces huit femmes et douze hommes âgés de 19 à 30 ans décrits pour certains comme « appartenant à la mouvance ultra-gauche » ont échappé à la prison. Les quatre magistrats instructeurs n’ont pas suivi le parquet, qui demandait leur placement en détention provisoire. Remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire strict, ils ont pour interdiction d’entrer en contact les uns avec les autres et devront pointer quotidiennement. « La plupart d’entre elles ont également interdiction de paraître au sein et aux abords des manifestations contre la loi travail et les violences policières », a précisé le parquet.
Les individus, qui ont gardé le silence lors de leur garde à vue, étaient suivis depuis plusieurs jours par les autorités dans le cadre d’une enquête sur les violences commises en marge des manifestations contre la loi Travail. Ils ont été pris en flagrant délit alors qu’ils utilisaient de la mousse expansive pour bloquer les valideurs de billets de plusieurs stations.