Rennes: La vallée de la Vilaine, futur lieu de loisirs et de baignade
URBANISME•Les travaux d’aménagement des rives vont démarrer dans quelques mois…Jérôme Gicquel
Peu connue des Rennais, la vallée de la Vilaine n’attend qu'à se laisser découvrir. Conscients du potentiel inexploité du site, qui s’étend sur 3.500 hectares et 25 kilomètres de long entre La Prévalaye et la commune de Laillé, les élus de la métropole ont engagé depuis 2014 un projet d’aménagement de la vallée.
aDébattu ce jeudi soir au conseil de Rennes Métropole, ce projet est en voie de se concrétiser avec les premiers travaux qui débuteront dans les prochains mois. Le long de la Voie des Rivages, qui sera conçue comme un lieu de promenade au bord de l’eau pour les habitants et les touristes de passage, trois sites majeurs seront aménagés.
Un nouveau lieu de baignade sur le secteur de Cicé
Le site de la Prévalaye tout d’abord, qui accueille déjà une base de loisirs. Lieu très prisé quand arrivent les beaux jours, malgré les nombreuses interdictions de baignade en raison de la prolifération de micro-algues, les étangs d’Apigné seront particulièrement surveillés. « Dès cette année, nous allons mettre en place des mesures pour limiter la pollution même si nous savons qu’il n’existe pas de solution miracle », assure Jean-Luc Gaudin, vice-président en charge de l’aménagement de la métropole.
Un peu plus au sud, tout près du campus de Ker Lann et du parc des expositions, le secteur de Cicé va également connaître une profonde métamorphose. « Dans les prochaines années, nous y implanterons le Lac des 1.000 baignades. Ce lieu accueillera des activités nautiques et des loisirs dans un cadre qui restera naturel », détaille l’élu.
Le projet d’aménagement durera entre 10 et 15 ans
Le site du Boël, connu pour son moulin entre les communes de Laillé et de Bruz, bénéficiera lui aussi une mise en valeur avec la mise en place d’activités sportives et de loisirs.
aPour mener à bien ce projet d’aménagement, sept millions d’euros seront engagés au cours de ce mandat par la métropole. « Mais tout ne sera pas réalisé. C’est un projet sur du long terme qui se poursuivra sur dix ou quinze ans », précise Jean-Luc Gaudin.