INTERVIEWLigue 1: «Je souhaite de tout cœur que le Stade Rennais nous relance», plaisante Kader Mangane

Ligue 1: «Je souhaite de tout cœur que le Stade Rennais nous relance», plaisante Kader Mangane

INTERVIEWL'ex-défenseur rouge et noir ne serait pas contre une victoire face à son ancien club...
Kader Mangane, ancien capitaine du Stade Rennais.
Kader Mangane, ancien capitaine du Stade Rennais. - F. Lancelot / Sipa
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

Premier buteur du Gazélec Ajaccio en Ligue 1, le défenseur central Kader Mangane va retrouver mercredi soir le Stade Rennais, où il a évolué entre 2008 et 2012.

Ça fait quoi d’être entré dans l’histoire du Gazélec, samedi dernier, à Guingamp (2-1) ?

On cherchait à marquer dans ce championnat depuis six journées. On n’avait pas encore eu la réussite, c’est désormais chose faite. Après, je n’attends pas une statue ou quoi que ce soit. Je voulais qu’on prenne des points à Guingamp. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Le match contre Rennes sera très important.



Racontez-nous votre but…

Il s’est produit dans le jeu. J’aime bien monter, j’ai suivi mon action et David Ducourtioux me met un super ballon. J’ai juste eu à le placer dans le but (sic). Rien d’extraordinaire, quoi…

Que vous inspirent ces retrouvailles avec le SRFC ?

Ça va me faire bizarre de retrouver mon ancien club. Rennes fait un bon début de saison, contrairement à nous. On a envie de se relancer et de gagner notre premier match, c’est ce qui importe.

À titre personnel, peut-on quand même parler d’une certaine émotion ?

Oui, il y en aura, mais ce sera plus le cas quand je reviendrai à Rennes [pour le match retour, prévu le 23 janvier 2016]. Ce sera toujours émotionnel de jouer contre le Stade Rennais, où j’ai pris du plaisir. C’est un club que je respecte beaucoup.

Un club qui a beaucoup changé depuis votre départ…

La plupart des jeunes qui jouent aujourd’hui, je les ai vus au centre de formation. Je pense à Abdoulaye Doucouré, Wesley Saïd [prêté cette saison à Dijon] ou Steven Moreira. Sinon, il reste Abdoulaye Diallo, Romain Danzé et Benoît Costil. Donc c’est vrai qu’il n’y a plus grand monde de mon époque…

Quels souvenirs conservez-vous de ces quatre années passées en Ille-et-Vilaine ?

On va garder ceux qui ont été bons. J’aurais aimé disputer la finale de Coupe de France contre Guingamp [9 mai 2009]. On sait pourquoi je n’ai pas pu la jouer [le Sénégalais avait été suspendu jusqu’à la fin de la saison après avoir blessé involontairement le Valenciennois Jonathan Lacourt, en mars]. Aujourd’hui, je suis content de revenir jouer en France et de pouvoir affronter Rennes. On a besoin de points, et j’espère qu’on va commencer à en prendre mercredi.

« Captain Kader is back ! Le @gfc_ajaccio officialise l'arrivée de #Mangane. Contrat d'un an. Il portera le numéro 15. #exsrfc — Benjamin Quarez (@BenjaminQuarez) July 31, 2015 »

Pourquoi avoir choisi un retour en Ligue 1 ? Et pourquoi au Gazélec Ajaccio ?

J’avais envie de revenir en France, tout simplement. Le Gazélec m’a ouvert ses portes en me contactant en début d’été, pour savoir où j’en étais en Turquie [Mangane évoluait auparavant au Kayseri Erciyesspor] et si ma blessure au genou était résorbée [il a été victime d’une rupture des ligaments croisés en décembre 2014]. Le challenge me tentait, et aujourd’hui, j’ai la chance de rejouer. Je viens d’enchaîner trois matchs, donc je ne peux qu’être content.

Que retenez-vous de vos expériences en Arabie Saoudite (Al-Hilal), Angleterre (Sunderland), et donc Turquie ?

Je retiens beaucoup de bonnes choses. Je n’ai pas de regrets à avoir, même si j’ai moins aimé l’Angleterre, parce que je n’y ai pas joué. Mais j’ai beaucoup apprécié la culture foot des Anglais.

La légende veut que le Stade Rennais relance les équipes en difficulté. Aviez-vous vécu cela quand vous y étiez ?

Je souhaite de tout cœur qu’ils vont nous relancer, alors (rires). C’est vrai qu’il y a une atmosphère ou une culture (sic) à Rennes, qui fait que, lorsque le club rencontre des « petites équipes », il y a une sorte de déconcentration. Nous, en tout cas, on a envie d’un déclic. Si ça doit passer par Rennes, tant mieux pour nous.