Rennes: Le mystérieux graffeur War se dévoile (un peu) dans une vidéo
ARTS•Ses œuvres colorent de nombreux murs de la ville…Camille Allain
Vous avez sans doute déjà remarqué ses œuvres, posées sur les murs de Rennes. Des coquelicots, des poissons, des hérons, tous gigantesques et tous signés du même pseudonyme : War. Discret, l’artiste ne souhaite pas se dévoiler et on en sait finalement très peu sur cet artiste de rue, pourtant le plus visible dans la capitale bretonne. « Qui il est et ce qu’il fait le jour : on ne peut pas le dire et c’est bien dommage, ça en surprendrait plus d’un », résumait Alterinfo en 2013, à qui l’artiste avait donné sa seule interview.
Dans le cadre de la sortie d’un hors-série du magazine de la ville Les Rennais et du lancement de l’événement d’art urbain Teenage Kicks, War a pour la première fois répondu à une commande. A la demande de la ville, il s’est alors lancé dans la réalisation de trois suricates géants sur le mur d’un immeuble grisonnant de la route de Lorient. « D’habitude je peins la nuit. Et quand je suis perché sur un toit, au milieu d’une quatre-voies ou au milieu d’un champ, il m’arrive de me demander ce que je fous là », raconte War dans une vidéo où il apparaît masqué.
« #rennes #streetart Les animaux à plumes de WAR @LaurentRiera @MathildeLegeais @ManonDeniau @StreetArtEyes1 pic.twitter.com/gbK4een8Yq — Motoko (@Motokodesendai) 31 Juillet 2015 »
A ses débuts, le trentenaire explique avoir été séduit par le travail des autres. "Le point de départ de War, c’est quand j’ai vu toutes ces peintures colorées, ces graffitis le long des voies ferrées, sur des usines ou dans des no man’s land. Je me suis dit que je ferai bien ça aussi", raconte l’artiste. Adepte du rouleau, il peut peindre jusqu’à 12 mètres de haut grâce à ses perches. On comprend mieux comment en une nuit, de si gros animaux apparaissent en ville.