Trémeheuc, Gahard, Mouazé, Boisgervilly… Depuis quelques semaines, ces petites communes rurales d’Ille-et-Vilaine peuvent (enfin) goûter aux joies de l’Internet haut débit. Une avancée rendue possible par l’installation d’armoires de montée en débit sous la houlette du syndicat mixte Mégalis Bretagne.

« Le haut débit arrive à #Gahard http://t.co/RQdgCn1Fv2 #BTHD @ille_et_vilaine pic.twitter.com/bphDc5nx2R — Mégalis Bretagne (@megalisbretagne) May 21, 2015 »

Ces opérations vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année afin d’apporter une connexion d’au moins 5 à 10 Mégabits aux 60.000 foyers bretons résidant dans des zones très mal desservies. « Cela va quand même changer la vie des habitants et des entreprises de ces communes qui n’avaient jusqu’à présent qu’une connexion de 512 ko, la même que l’on avait quand on était gamin », souligne le député du Finistère Gwenegan Bui, vice-président de Mégalis Bretagne.

Le déploiement de la fibre passera aussi par les poteaux électriques

Parallèlement à cette montée en puissance dans les zones rurales, le déploiement de la fibre optique s’accélère dans la région dans le cadre du plan Bretagne Très Haut Débit acté fin 2013. Si les opérateurs privés équiperont les grandes agglomérations, Mégalis Bretagne aura quant à lui en charge les villes de taille moyenne comme Auray, Redon, Lamballe ou Carhaix qui commenceront à être fibrées dès cette année.

Le déploiement sera ensuite progressif jusqu’en 2030 dans la région, année à laquelle chaque Breton sera fibré selon les engagements pris par Mégalis Bretagne, maître d’ouvrage dans ce vaste chantier qui s’élève à deux milliard d’euros. « La Bretagne sera alors en avance sur le très haut débit par rapport aux autres régions », souligne Gwenegan Bui. Pour les zones rurales, le déploiement de la fibre se fera également par les réseaux électriques et non pas en souterrain comme c’est le cas jusqu’à présent.