Avec Benoît Costil et Paul-Georges Ntep, le Stade Rennais possède actuellement deux internationaux français en puissance… n’en déplaise au gardien montpelliérain Geoffrey Jourdren, qui s’est récemment estimé «meilleur» que son homologue du SRFC.

L'un part, l'autre reste ?

Un club où ne devrait plus évoluer, la saison prochaine, le Caennais d’origine (27 ans), surtout après ses déclarations du mois dernier. «Après quatre ans à Rennes, ce qui est déjà un bail important, j’ai envie de voir autre chose, avait avoué Costil auprès de Football Magazine. Peut-être est-ce le bon moment d’aller voir ailleurs.»

Lié jusqu’en juin 2017, le portier reconnaissait donc avoir fait le tour de la question en Ille-et-Vilaine. Ce qui ne semble pas être le cas de Ntep, à la situation contractuelle identique mais arrivé, il est vrai, plus tard dans la capitale bretonne (janvier 2014).

Ntep rêve de la Ville Lumière

A seulement 22 ans et quelques mois en Ligue 1, l’attaquant franco-camerounais suscite néanmoins les convoitises, et pas des moindres. Son nom a ainsi circulé, par exemple, du côté du PSG, afin de remplacer le (trop) maladroit Ezequiel Lavezzi. «C’est un très beau projet et un très gros club. Paris, c’est ma ville», clame l’ancien Auxerrois dans les colonnes de Onze Mondial.

Mais avant de pouvoir faire chavirer le Parc des Princes, «“PG” a besoin de progresser encore», tend à refréner son agent, Jean-Christophe Cano. «Il réalise une saison correcte, mais je pense qu’il doit faire mieux. Il est certes décisif, mais il doit se fixer des objectifs personnels supérieurs à ce qu’il réalise aujourd’hui.»

Le SRFC lui fait confiance

Et Rennes, avec lequel Cano n’a «pas encore abordé» l’avenir de son poulain, apparaît comme l’endroit idéal pour l’épanouissement de Paul-Georges Ntep. «Il s’y sent très bien. Le club lui fait confiance. A lui maintenant de rendre tout ça, et d’essayer de profiter de ce contexte pour progresser.»