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EDUCATION•La municipalité avait invité les parents d’élèves à se prononcer sur la semaine de quatre jours et demi…
Camille Allain
Plus de 17.000 inscrits, près de 7.000 votants, et seulement 24 voix d’écart. Le vote des parents d’élèves sur les rythmes scolaires a accouché d’un statu quo ce mercredi. Appelées à faire leur choix entre quatre scénarios, les familles se sont massivement portées sur les solutions A et D (34% chacune).
Le premier scénario est celui actuellement appliqué avec une pause déjeuner de 2h15 et une fin d’école à 16h15 (16h le vendredi). «Cela montre que l’organisation mise en place satisfait bon nombre de familles», analyse Lénaïc Briéro, adjointe en charge de l’éducation. Le choix D, qui a remporté le plus grand nombre de voix, vise quant à lui à raccourcir la pause déjeuner à deux heures, avançant de fait la fin de l’école à 16h tous les jours.
Un choix dans les prochaines semaines
Le résultat du vote étant très serré, la municipalité a décidé de s’appuyer sur les votes menés par les organisations syndicales des enseignants et du personnel de la ville. Côté enseignant, c’est également le scénario D qui sort en tête, mais très largement (70% sur un total de 44 écoles parmi les 82 que compte la ville). Un choix peu surprenant, tant les enseignants ont raillé la longueur de la pause méridienne jugée «accidentogène». Le choix définitif sera rendu public par la maire «dans les prochaines semaines».
Les scénarios B et C, qui ont chacun recueilli 14% des suffrages, proposaient des rythmes aménagés différemment pour les maternelles et les élémentaires. «Je suis surprise de ces résultats. Nous avons testé cette organisation dans six groupes scolaires et nous avions d’excellents retours», poursuit Lénaïc Briéro.
Les résultats du vote des parents d'élèves à Rennes. - C. Allain / APEI / 20 Minutes
Dans un communiqué, l’intersyndicale enseignante a également dénoncé «qu’à aucun moment, les enseignants n'ont été informés de ces horaires». Une réaction qui a fait bondir l’adjointe à l’éducation. «Nous avons mené une enquête auprès des familles, des réunions publiques où tout le monde peut s’exprimer et un vote. Je me suis déplacée dans chacune des 81 écoles depuis mai. Il n’y a pas une ville en France qui ait plus été à l’écoute que nous sur le sujet des rythmes scolaires», répond l’élue socialiste.
