FOOTBALLStade Rennais: Kana-Biyik dans l'expectative

Stade Rennais: Kana-Biyik dans l'expectative

FOOTBALLLe joueur franco-camerounais est toujours à Rennes, mais ne joue plus...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

«Il a connu de meilleures passes, mais comme tout grand joueur, il saura surmonter celle-ci.» Agent de Jean-Armel Kana-Biyik, Pierre Frelot évoque la situation de son poulain, jugé indésirable au Stade Rennais.

Rupture. Le point de non-retour entre le SRFC et «JAKB» remonte aux incidents ayant opposé le joueur et certains supporters rouge et noir, à la suite du revers en finale de la Coupe de France (mai). «Kana» fut à l'époque sanctionné, sportivement et financièrement, notamment pour avoir vanté les «mérites»… de la Brigade Loire, groupe de fans nantais.

«Il a regretté cette erreur, déclare Pierre Frelot. Mais on oublie de dire que juste avant, il s'était arrêté pour signer un autographe à un enfant. Il avait eu le courage d'ouvrir sa fenêtre, alors que tous les autres joueurs ne s'étaient pas forcément arrêtés…» L'agent balaye par ailleurs la rumeur d'attaques racistes, dont aurait été victime ce jour-là le Franco-Camerounais. «Je n'en ai pas eu connaissance.»

Mercato d'été. Dès lors mis au placard par Philippe Montanier, le défenseur central n'a pas manqué de propositions durant l'intersaison. West Ham, Palerme et le Betis Séville seront principalement venus aux renseignements, sans parvenir à un accord. «Cela n'a rien à voir avec ses émoluments», précise Frelot. A noter que l'intéressé s'était uniquement rendu en Angleterre, destination érigée en priorité. «Il a des ambitions sportives tout à fait justifiées, compte tenu de son gros potentiel. Il n'a que 25 ans, et pratiquement 200 matchs en Ligue 1 (seulement 123, en réalité).»

Et maintenant? Blessé à la fin du mercato estival (cuisse), Kana-Biyik se contente pour l'instant d'entraînements. «Son contrat se termine le 30 juin prochain. A moins que Rennes veuille nous proposer une prolongation (sic), il aura quitté le club à cette date, assure Pierre Frelot. Une résiliation préalable n'apporterait aucune solution, puisqu'il ne peut pas signer ailleurs [d'ici le marché d'hiver], si ce n'est en tant que joker en France. Il aurait fallu résilier avant le 31 août, mais Rennes compte aussi sur sa valeur marchande. Il n'y a pas si longtemps, il y a eu des offres à hauteur de 6 millions de livres.»