Philippe Montanier, cet«homme extraordinaire»

Philippe Montanier, cet«homme extraordinaire»

football Le mentor du coach rennais ne tarit pas d'éloges sur l'intéressé
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon


Jeux équestres mondiaux obligent, le Stade Rennais ne se rendra pas à Caen, samedi soir (20 h), mais au Mans, afin d'y défier « Malherbe ». Le changement d'aiguillage biaise un peu les retrouvailles de Philippe Montanier avec son premier club professionnel, à une époque (1987) où l'actuel technicien n'était que la doublure de Michel Bensoussan au poste de gardien.

Jusqu'à la trêve hivernale du cru 1988-1989, et une tournée en Angleterre effectuée par les Bas-Normands. « Nos adversaires faisaient tous 2 m (sic), et nous rentraient dedans sur chaque coup de pied arrêté. Philippe, avec son excellente détente, n'avait pas peur », dixit Robert Nouzaret.



Plus le droit à l'erreur



Séduit, l'entraîneur caennais d'alors lancera le joueur dans le grand bain de la D1, en février 1989. Le début d'une belle complicité entre les deux personnes, lesquelles se reverront à Saint-Etienne (1999-2000), avant de former un binôme sur les bancs de Toulouse (2001), Bastia (2001-2002) et de la sélection ivoirienne (2002-2004), avec « Monty » dans le rôle d'adjoint. « C'est un homme extraordinaire, sain et ambitieux. Ça ne m'étonne pas qu'il ait eu du succès partout où il est passé, en tant que coach. » Toujours en contact avec son « protégé », Nouzaret suit de facto les résultats du SRFC. Et sait que la 2e saison en rouge et noir de Montanier s'annonce déterminante. « Il n'est pas dans le club le plus facile de France. Le nouveau président lui a donné les clés, il n'aura donc plus d'excuses. Ça passe ou ça casse. »

■ Féret, sans regrets

Après «deux supers saisons, puis une plus compliquée que j'ai envie d'oublier», le néo-Caennais Julien Féret va retrouver Rennes, samedi. «Il n'y a pas de nostalgie», assure le milieu offensif sur le site du club.