Ex-entraîneur et directeur adjoint du centre de formation au Stade Rennais, Jean-Marc Mézenge a également coaché le SCO d'Angers (fin 1997-juin1998). Aujourd'hui consultant sur France Bleu Armorique, il livre son sentiment avant de commenter la demi-finale de Coupe de France entre les deux clubs, ce soir (21 h).

Vous décortiquez également les prestations du SCO pour Angers Télé. Quel est le profil de cette équipe ?

Olivier Pickeu [manager général], qui est à mon avis le personnage central du club, l'a bien structuré et l'a bien fait progresser depuis six-sept ans. Avec la nomination de Stéphane Moulin, qui est un entraîneur à la fibre offensive, ils ont des résultats corrects en Ligue 2 [6

es

, à égalité avec Caen, 3

e

]. Vendredi dernier, ils se sont rassurés face au Havre [succès 1-0, après sept matchs sans victoire]. Ils arrivent à Rennes avec un peu plus de confiance, même si en ce moment, l'équipe n'est pas en pleine possession de ses moyens. Mais c'est avant tout un collectif, plus que des individualités.

Si Rennes joue comme contre Monaco, notamment la première période, le club breton devrait passer « facilement », non ?

Je ne suis pas d'accord. Si Rennes ne hausse pas son niveau de jeu, il risque d'avoir une désillusion, parce que quand on n'a qu'un seul tir cadré pendant 90 minutes… Rennes a plus de pression, car non seulement il y a une finale au bout, mais aussi éventuellement un destin européen, en cas de retrouvailles avec Monaco. Toute la saison rennaise repose donc sur cette demi-finale.

Considérant votre passé,

vous risquez-vous à un pronostic ?

J'habite toujours Angers, et je suis le Stade Rennais. C'est donc effectivement particulier, mais mon cœur ne balance ni pour l'un, ni pour l'autre. Je suis pour un bon match de football, et que le meilleur gagne.