Présidentielle: Le Front de gauche espère un score à deux chiffres
POLITIQUE•Ses représentants croient à une dynamique de terrain…Matthieu Goar
Mesuré à moins de 5% en début de campagne par certains instituts, Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui coté à 9% chez CSA. Avec dans sa ligne de mire, les 13% de François Bayrou. «Ils l’ont invité avant que je le rattrape», ironise Jean-Luc Mélenchon en évoquant l'émission de télé Parole de candidat sur TF1.
L’objectif d’un score à deux chiffres est revendiqué par tous les dirigeants du mouvement. «Tous les indicateurs que nous avons sur le terrain nous confirment cette dynamique et nous disent que ça s’amplifie», confie Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste (PC) qui explique ces bons sondages par une «reconquête des travailleurs, du salariat, de certains qui s’étaient réfugiés dans l’abstention, de socialistes qui pensent que nous menons le vrai combat à gauche».
L’exemple Montebourg
Au Front de gauche, certains pensent que Mélenchon est encore plus haut et répètent que les sondeurs ont du mal à mesurer la dynamique à gauche. L’exemple, selon eux, est celui d’Arnaud Montebourg qui avait finalement récolté 17% des suffrages aux primaires socialistes sur une ligne très à gauche.
L’exemple Montebourg
Au Front de gauche, certains pensent que Mélenchon est encore plus haut et répètent que les sondeurs ont du mal à mesurer la dynamique à gauche. L’exemple, selon eux, est celui d’Arnaud Montebourg qui avait finalement récolté 17% des suffrages aux primaires socialistes sur une ligne très à gauche.
L’exemple Montebourg
Au Front de gauche, certains pensent que Mélenchon est encore plus haut et répètent que les sondeurs ont du mal à mesurer la dynamique à gauche. L’exemple, selon eux, est celui d’Arnaud Montebourg qui avait finalement récolté 17% des suffrages aux primaires socialistes sur une ligne très à gauche.
Peser dans une hypothétique majorité
Preuve de cette dynamique: le succès des meetings, selon les militants du Front de gauche. Depuis le mois de janvier, le candidat du Front de gauche a multiplié les rencontres publiques. A chaque fois, les salles ont été pleines. Plus de 10.000 personnes à Villeurbanne (Rhône) par exemple et, mercredi, à Bastia (Haute-Corse), les organisateurs ont dû changer de salle pour accueillir le millier de militants. «Je suis sûr qu’on remplirait les zéniths. Mais on tombe sur un obstacle de taille: l’argent», glisse un membre de l’organisation.
Preuve de cette dynamique: le succès des meetings, selon les militants du Front de gauche. Depuis le mois de janvier, le candidat du Front de gauche a multiplié les rencontres publiques. A chaque fois, les salles ont été pleines. Plus de 10.000 personnes à Villeurbanne (Rhône) par exemple et, mercredi, à Bastia (Haute-Corse), les organisateurs ont dû changer de salle pour accueillir le millier de militants. «Je suis sûr qu’on remplirait les zéniths. Mais on tombe sur un obstacle de taille: l’argent», glisse un membre de l’organisation.
Contrairement à ce qu’il a fait avec Europe écologie-Les Verts, François Hollande a toujours dit qu’il attendrait le soir du premier tour pour commencer à négocier un accord de gouvernement avec le Front de gauche. Même s’il s’en défend et qu’il a toujours affirmé qu’il ne participerait pas à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas, le score au premier tour est prépondérant pour Mélenchon s’il veut peser sur une hypothétique future majorité. «Nous ne serons pas au lendemain de l’élection présidentielle des gentils militants qui rentreront à la maison. Nous serons toujours là», espère Pierre Laurent.