Les élections régionales en images
Diaporama•La rédaction de 20 Minutes
Les élections régionales se tiennent les 6 et 13 décembre. Si la campagne a été confuse, éclipsée par les attentats de Paris du 13 novembre et la grand-messe climatique de la COP21, elle réserve aussi de beaux moments en images. 20 Minutes vous fait le récap' en quelques clichés de cette drôle de campagne électorale des régionales.
Photo: Le Front national est sorti grand vainqueur du premier tour des régionales dimanche 6 décembre avec un score historique compris entre 27,2 et 30,8%, selon les instituts. «Le mouvement national est désormais sans conteste le premier parti de France» s'est félicitée Marine Le Pen qui s'exprimait depuis la ville frontiste d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dont elle a fait son fief.
Les élections régionales se tiennent les 6 et 13 décembre. Si la campagne a été confuse, éclipsée par les attentats de Paris du 13 novembre et la grand-messe climatique de la COP21, elle réserve aussi de beaux moments en images. 20 Minutes vous fait le récap' en quelques clichés de cette drôle de campagne électorale des régionales.
Photo: Le Front national est sorti grand vainqueur du premier tour des régionales dimanche 6 décembre avec un score historique compris entre 27,2 et 30,8%, selon les instituts. «Le mouvement national est désormais sans conteste le premier parti de France» s'est félicitée Marine Le Pen qui s'exprimait depuis la ville frontiste d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dont elle a fait son fief.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a annoncé dimanche 6 décembre le retrait des listes socialistes au second tour des élections régionales en Nord Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-côte-d'Azur «pour faire barrage républicain» au Front national.
Pierre de Saintignon, candidat PS en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et distancé en troisième position au premier tour des élections régionales dimanche 6 décembre, a estimé que «tout doit être fait pour que les défenseurs de la République et de nos valeurs gagnent». Pierre de Saintignon était crédité de 18% environ des voix selon les estimations des sondeurs, loin des quelque 40% de Marine Le Pen.
Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a écarté dimanche 6 décembre toute fusion avec la gauche et tout retrait face au FN pour le second tour des régionales, assurant «entendre et comprendre l'exaspération profonde des Français».
A la fédération du PS de Lille, une militante socialiste ne parvient pas à retenir ses larmes à l'annonce des résultats du premier tour des élections régionales, qui ont donné le FN en tête, le 6 décembre.
Les principaux responsables politiques ont voté le 6 décembre pour le premier tour des élections régionales sous l’œil des caméras de télévision. François Hollande, qui s'est abstenu de toute déclaration, a voté dans son fief corrézien de Tulle.
Le Front national, qui avait échoué à s'imposer à la tête d'un département en mars, est pour la première fois en mesure de l'emporter dans une à trois régions. C'est le cas du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, où la présidente et tête de liste du FN dans la région Marine Le Pen a voté le 6 décembre sous les flashes des photographes à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
Même chose en Paca, où sa nièce Marion Maréchal-le Pen, qui porte les couleurs du mouvement, a voté en milieu de matinée à la mairie de Carpentras (Vaucluse).
Le Premier ministre Manuel Valls a voté dans son ancienne mairie d'Evry (Essonne). Celui-ci a espéré que «beaucoup de Français» iraient voter, «surtout après les attaques terroristes (...) Notre arme, c'est le bulletin de vote».
Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a voté dans le XVIe arrondissement de Paris, en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy. Décontracté, le couple a posé pour des selfies avec des badauds.
Alain Rousset sort de l'isoloir à Pessac, le 6 décembre lors du premier tout des élections régionales. Le socialiste, qui préside depuis de longues années la région Aquitaine, est candidat en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.
Florian Philippot (FN), candidat à la présidence de la région Grand Est (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine), a voté à Forbach.
A gauche, seule la liste conduite par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et candidat en Bretagne, était en position d'arriver en tête et part favorite pour le second tour. Sur cette photo, le candidat vote à Guidel.
Valérie Pécresse (LR-UDI-MoDem) est candidate en Ile-de-France, région symbole avec ses 12 millions d'habitants. Elle est arrivée à son bureau de vote de Versailles à vélo.
Son principal opposant, Claude Bartolone (PS-PRG), a quant à lui voté au Pré-Saint-Gervais.
Wallerand de Saint Just (FN), également candidat en Ile-de-France, à la sortie du bureau de vote de Boulogne-Billancourt.
Le maire de Nice Christian Estrosi, candidat pour Les Républicains en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans bureau de vote de Nice, le 6 décembre.
Ambiance chaleur aussi dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avec des militants FN venus au meeting de la candidate du Front national, le 30 novembre à Lille. Cette région représente l'un des points chauds des régionales. En effet, plusieurs sondages donnent Marine Le Pen gagnante le 13 décembre.
«Viser la Lune, ça ne me fait pas peur, même à l'usure, j'y crois encore et en cœur, des sacrifices, s'il le faut j'en ferai, j'en ai déjà fait, mais toujours le poing levé». Les paroles d'Amel Bent illustrent le quotidien d'un candidat en campagne, comme le 30 novembre à Avignon, avec le candidat PS Christophe Castaner le poing levé.
En campagne électorale, les ministres jonglent entre leur agenda gouvernemental et les réunions de soutien aux candidats de gauche. Exemple avec Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, venu soutenir le candidat PS Alain Rousset à Bordeaux le 30 novembre.
Des réunions publiques qu'enchaînent les patrons des partis, appelant sans cesse à la mobilisation. Illustration avec Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, venu à Nice le 26 novembre soutenir Christian Estrosi, candidat en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans cette région, le match entre la droite et l'extrême droite s'annonce serré.
Une campagne jugée inintéressante par la majeure partie des citoyens? Certes, mais en meeting, l'ambiance est parfois digne d'une kermesse. Comme ce 23 novembre à Nîmes, où un candidat devient tout feu tout flamme sous le regard amusé de l'ancien ministre François Baroin. Dominique Reynié, la tête de liste, était politologue jusqu'à ces derniers mois...
Mais la campagne ne se fait pas que dans des salles de meeting. Les candidats descendent dans la rue, arpentent les marchés, multiplient les poignées de main et les cafés, avec un objectif: convaincre les électeurs avec des arguments bien sentis. Illustration avec Fouad Ben Ahmed, candidat PS au marché Edouard Vaillant à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 7 novembre.
Autre aspect incontournable d'une campagne électorale: les médias. Titiller l'intérêt des journalistes, alterner le buzz et les propositions sérieuses, répéter ses arguments en trouvant une formule qui fera mouche, taper sur ses adversaires tout en restant digne... Et éviter les peaux de bananes directes ou par candidat interposé. Un exercice que maîtrise, comme d'autres, le candidat de droite Xavier Bertrand à Bailleul (Nord), le 5 novembre.
Drapeaux, pancartes, «goodies»...Un bon meeting est un rassemblement avec de la couleur et des militants passionnés. Rien de mieux pour animer une intervention, faire participer les militants, et faire joli sur les photos. Illustration ce 4 novembre à la Halle Georges Carpentier, au meeting de Pierre Laurent, candidat communiste en Ile-de-France.