SECURITEMacron signe la loi antiterroriste qui prend le relais de l'état d'urgence

VIDEO. Emmanuel Macron signe la loi antiterroriste qui prend le relais de l'état d'urgence

SECURITELe président a indiqué que la loi « pourra entrer en vigueur dès demain ». Mais elle devrait entrer en application lorsque l’état d’urgence prendra fin mercredi à minuit, selon l’Elysée…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le président a signé ce lundi, devant les caméras dans son bureau à l’Elysée, la loi antiterroriste qui doit prendre le relais de l’état d’urgence.

« Cette loi nous permettra de sortir de l’état d’urgence à compter du 1er novembre tout en assurant pleinement la sécurité de nos concitoyens », a déclaré Emmanuel Macron au cours d’une courte allocution.

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Un texte qui pourra entrer en vigueur dès mardi

Entouré du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, il a indiqué que la loi « pourra entrer en vigueur dès demain » (mardi). Mais elle devrait entrer en application lorsque l’état d’urgence prendra fin mercredi à minuit, selon l’Elysée.

Ce texte, adopté par le Parlement le 18 octobre, a fait objet de « débats riches et nourris », a-t-il ajouté. Il « sera évalué d’ici deux ans » et ce qui devra être modifié « le sera », selon lui.

La loi « fait très largement consensus », a déclaré Gérard Collomb devant la presse.

La loi antiterroriste défendue devant la Cour européenne des droits de l’Homme

Au centre de ce texte controversé figure le renforcement des pouvoirs de l’autorité administrative (préfets, ministre de l’Intérieur) pour assigner quelqu’un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune), réaliser des perquisitions, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d’identité près des frontières. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.

Ces mesures sont transposées de l’état d’urgence post-attentats du 13 novembre 2015 -prolongé une sixième fois en juillet-, mais plus limitées et ciblées sur la prévention du terrorisme.

Le cérémonial de la signature à l’Elysée rappelle celui tenu par Emmanuel Macron pour les deux premiers grands textes législatifs de son quinquennat, la loi de moralisation de la vie politique le 15 septembre puis, une semaine plus tard, les ordonnances réformant le droit du travail.

Emmanuel Macron doit prononcer mardi devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) à Strasbourg un discours où il défendra notamment la loi antiterroriste.