JUSTICEVIDEO. «Le Canard enchaîné» visé par la justice après la plainte de Fillon

VIDEO. Emplois fictifs présumés: La justice a ouvert une enquête après la plainte de Fillon visant «Le Canard enchaîné»

JUSTICELors des résultats du premier tour, François Fillon avait dénoncé « un complot politique »…
Manon Aublanc avec AFP

Manon Aublanc avec AFP

Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par François Fillon, visant un article du Canard enchaîné daté du 12 avril sur les soupçons d’emplois fictifs de sa femme, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire.

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Une plainte fondée sur l’article L97 du Code électoral

François Fillon, candidat de la droite éliminé au premier tour de la présidentielle, a récemment déposé plainte contre Le Canard enchaîné sur les articles concernant les emplois fictifs présumés de sa famille, a indiqué ce mardi à l’AFP son entourage. Interrogé sur le dépôt de cette plainte annoncé en une de l’hebdomadaire satirique dans son édition à paraître ce mercredi, l’entourage de l’ancien Premier ministre a confirmé cette information. Selon Le Canard enchaîné, cette plainte est fondée sur l’article L97 du Code électoral, qui réprime la propagation de « fausses nouvelles », « bruits calomnieux » ou « autres manœuvres frauduleuses » ayant eu pour effet de « détourner » les suffrages.

Le Canard enchaîné avait notamment révélé fin janvier que Penelope Fillon avait été rémunérée pendant plusieurs années comme attachée parlementaire auprès de son mari ou de son suppléant. La justice soupçonne qu’il s’agit d’emplois fictifs et le couple a été mis en examen en mars, notamment pour « détournement de fonds publics ». Pendant la campagne d’avant premier tour, François Fillon, finalement arrivé 3e au soir du 23 avril (20 % des voix) derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, avait dénoncé un « complot » politique. Il avait aussi affirmé que les fuites dans la presse étaient l’œuvre d’un « cabinet noir » autour de François Hollande, des accusations réfutées par le chef de l’Etat.

Dans son édition de mercredi, l’hebdomadaire indique que l’un de ses rédacteurs en chef et un de ses journalistes seront entendus par la police, le 11 mai, dans le cadre de cette plainte.

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