PRESIDENTIELLELe programme n'est pas le cœur d'une campagne, selon Macron

«C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne», estime Macron

PRESIDENTIELLE« Je ne cherche pas à être un prédicateur christique », a-t-il affirmé au JDD…
Delphine Bancaud

D.B.

Alors que de nombreux observateurs du monde politique reprochent à Emmanuel Macron de rester flou sur son programme, ce dernier en rajoute une couche ! « c’est une erreur de penser que le programme est le cœur » d’une campagne électorale, a-t-il affirmé dansLe Journal du dimanche.

« La politique, c’est un style, poursuit-il, c’est une magie. Il faut définir le cœur de ce qu’on veut porter ». Tout en affirmant qu’il « ne cherche pas à être un prédicateur christique », Emmanuel Macron déclare au JDD : « La dimension christique, je ne la renie pas ; je ne la revendique pas. »

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Emmanuel Macron, que les sondages placent actuellement en deuxième place dans les intentions de vote pour la présidentielle, s’est plusieurs fois fait moquer par le candidat socialiste Benoît Hamon. « On les voit les jeunes guépards, les créatures du système qu’une habile manipulation transforme soudain, par la grâce peut-être, en grand transformateur », avait ironisé l’ex-ministre de l’Éducation lors de son discours d’investiture le 5 février.

Il récapitulera ses propositions en mars

Le candidat de la droite François Fillon l’a traité de « gourou », tandis que celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé ses partisans la semaine dernière à se méfier des « champignons hallucinogènes qui poussent dans la jungle politique et la bulle médiatique », en se demandant « où sont leurs programmes ».

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Lors d’un déplacement en Touraine vendredi, Emmanuel Macron avait affirmé que, depuis deux mois, il « égrène le projet sur le travail, sur l’éducation, sur l’agriculture, sur l’Europe, sur la sécurité, sur l’écologie ».

Interrogé lui aussi dans le JDD, son conseiller Jean Pisani-Ferry a rappelé le calendrier prévu par le mouvement En marche ! : « Début mars, il récapitulera ses propositions et les grands engagements sur lesquels il investira le capital politique conféré par l’élection. »