Affaire Fillon: «Non c'est non», Juppé réaffirme qu'il ne servira pas de recours
PRESIDENTIELLE•Le maire de Bordeaux persiste et signe…C. Ape. avec AFP
Non, c’est non. Alain Juppé, arrivé deuxième à la primaire organisée par la droite, a redit ce lundi qu’il ne souhaitait pas servir de « plan B » si François Fillon, impliqué dans une polémique sur des emplois fictifs présumés de son épouse et de deux de ses enfants, décidait de jeter l’éponge.
« Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation : pour moi, NON c’est NON. Je dirai pourquoi. Aujourd’hui écoutons FF, notre candidat », a lancé sur Twitter le maire de Bordeaux.
« Clairement et définitivement, c’est non »
« Clairement et définitivement, c’est non », a-t-il déclaré lundi matin à des journalistes à Bordeaux.
Interrogé sur des rumeurs évoquant la possibilité qu’il revienne sur sa décision de ne pas suppléer François Fillon, empêtré dans l’affaire des présumés emplois fictifs de son épouse et de ses enfants, Alain Juppé a déclaré : « J’ai un peu de mal à comprendre d’où viennent ces rumeurs. J’ai dit quelle était ma position : clairement et définitivement, c’est non. Et vous me connaissez, non c’est non ! »
Un scénario souhaité par certains
« A mon avis, le seul plan B possible, c’est Juppé, parce que sorti de là personne n’a la carrure », avançait mercredi un cadre Les Républicains au Parisien.
Ce constat est partagé par l’ancien ministre de l’Education Luc Ferry, tandis que le député LR Philippe Gosselin, soutien d’Alain Juppé à la primaire, a lancé « un appel » au maire de Bordeaux « pour qu’il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais ».