Terminé
Primaire à gauche: La santé et la dette au menu du dernier débat avant le premier tour
LIVE•Les sept candidats s'affrontent pour le dernier débat télé de la primaire à gauche, avant le premier tour dimanche...A.-L.B, L.C, O.P.-V.
L'ESSENTIEL
- La primaire doit désigner le candidat socialiste (et alliés) pour la présidentielle
- Sept candidats sont en lice: Manuel Valls, Vincent Peillon, Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Sylvia Pinel, et François de Rugy
- Le scrutin aura lieu les 22 et 29 janvier prochains
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0h30
Que faut-il retenir de ce 3e débat ? On vous quitte avec cet article qui vous résume les temps forts de ce débat de près de trois heures. Bonne nuit !
00h25
Qui a dit quoi ? Retrouvez quel(le) candidat(e) a prononcé ces 7 punchlines,
0h05
«20 Minutes» a regardé le débat avec vous, on vous raconte ça ! Notre journaliste Coralie Lemke a regardé le débat avec trois sympathisants de gauche qui cherchaient à se décider sur leur vote de dimanche. Leur verdict ? On vous raconte ça par ici :
23h50
Le débat est fini !
23h43
Le best-of des conclusions C’est l’heure de la conclusion. Voici l’essentiel pour chaque candidat : Jean-Luc Bennahmias : « Une grande alliance, d’arc progressiste et écologique est la seule qui permette une majorité progressiste ». Sylvia Pinel : « Je pourrais vous dire que le changement est d’élire à la tête de la France une femme d’une nouvelle génération ». Après avoir cité pêle-mêle « droit de mourir avec dignité, égalité des chances, l’entreprise qui rassemble tous ses acteurs, la laïcité », elle conclut : « Voter pour moi, c’est vouloir retrouver confiance et optimisme ». François de Rugy : « La rénovation de la gauche, elle passe par le bulletin de vote que vous choisirez dimanche, et moi je vous propose le bulletin de vote de la clarté. » Au tour de Benoît Hamon qui défend son projet qui « redonnera du pouvoir à tous en tant que citoyen ». Manuel Valls conclut par une anaphore : « Je veux incarner une France indépendante dans le monde d’aujourd’hui. Je veux incarner une société éducative. Je veux incarner une société du travail. » Arnaud Montebourg : « Je n’appartiens pas à cette gauche qui a renoncé. J’appartiens à cette gauche qui ne baisse pas les bras, qui sait affronter les puissants ». « Nous pouvons l’emporter au mois de mai prochain, c’est pour ça je vous propose qu’ensemble nous franchissions ces étapes ». Vincent Peillon : « J’ai un projet précis, crédible et de gauche », a-t-il dit avant de lancer un appel à la participation. « Dimanche soyez fiers d’être de gauche, venez voter ».
23h35
C'est le moment du mot de conclusion Chaque candidat a quelques minutes pour conclure.
23h31
Agacés d’être interrogés sur Macron, mais bons clients Ils ont beau dire qu’ils sont agacés qu’on les interroge sur Emmanuel Macron, les candidats de la primaire y vont chacun de leur réaction. Plusieurs d’entre eux ont également tweeté sur l’ancien ministre de l’Economie en direct pendant le débat.
23h21
Hollande pourrait-il soutenir Macron ? Les candidats sont interrogés sur leur position vis-à-vis d’Emmanuel Macron, qui réalise une percée dans les derniers sondages. Pendant ce temps, le président de la République François Hollande, qui ne regardait pas le deuxième débat, semble se rapprocher du candidat d’En Marche. En tout cas, il ne se passionne pas pour la primaire de son parti.
23h20
Qui est le/la plus convaincant(e) ? Votez ! N’oubliez pas de voter pour désigner le candidat ou la candidate la plus convaincant(e) ce soir sur le plateau.
23h18
« Je trouve ça tout simplement vieux », dit Hamon au sujet de Macron Les candidats sont désormais interrogés sur Emmanuel Macron. « Je ne trouve pas cela inintéressant, je trouve ça tout simplement vieux », lâche Benoit Hamon. Et de poursuivre : «Celui qui gagnera la primaire de gauche aura une légitimité que Macron n'a pas». Arnaud Montebourg juge pour sa part que la candidature de Macron est confuse. «Je ne comprends pas comment on peut faire l'éloge de Philippe de Villiers, Mitterrand, Giscard d'Estaing, recevoir le soutien de Raffarin et être critiqué par Larcher. J'ai besoin de comprendre son programme : quel est-il ? Quand c'est flou, il y a un loup». Une . Elle a été prononcée sur RTL en octobre 2011, pendant la primaire socialiste : «comme disait ma grand-mère, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup». La référence semble amuser Manuel Valls : Vincent Peillon : «Macron ne me fait pas peur». «C'est dommage qu'il ne soit pas venu débattre avec nous». Sylvia Pinel : «On ne voit pas très bien les contours de son projet». Et d'ajouter : «Le véritable courage de Macron aurait été de participer à cette primaire». François de Rugy : «J'ai de grandes divergences avec Emmanuel Macron». Sans jamais prononcer le mot désistement, il martèle : «Il faut tout faire pour qu'il n'y ait pas de deuxième tour entre Fillon et Le Pen».
23h09
Le débat porte désormais sur Donald Trump, une fois de plus Le président américain a été régulièrement évoqué à chacun des trois débats de la primaire de la gauche.
23h10
Clash entre Vincent Peillon et Manuel Valls Vincent Peillon reproche l'usage du mot «guerre» au sujet des déclarations de Donald Trump, ce à quoi l'ancien premier ministre rétorque que «Vincent me rappelle parfois un vieux professeur, à me dire quel mot utiliser ou non». Ce à quoi l'ancien ministre de l'Education répond vertement. EXPLICATION . L'ancien ministre de l'Education rebondissait sur une déclaration de Valls à BFM lundi. Ce dernier a affirmé que Donald Trump, qui qualifie le Brexit de « grande chose » ou la politique migratoire d’Angela Merkel d'« erreur catastrophique », a fait « une déclaration de guerre à l’Europe », dont il « propose tout simplement la dislocation ».
23h05
Sur le dossier syrien, les candidats ne proposent rien de très nouveau François de Rugy et Sylvia Pinel écartent toute discussion avec Bachar Al-Assad. Vincent Peillon : « Nous parlons avec des responsables du gouvernement de Bachar Al-Assad (…) La position de la France c’est qu’il ne fera pas partie de la solution. Il a massacré 350.000 civils de sa population, il relèvera donc de crimes de guerre ». Jean-Luc Bennahmias déplore que « la France a été exclue des négociations » sur le conflit syrien. « La France doit continuer à intervenir (…) On discute forcément avec ses ennemis. Et il nous faudra, de ce fait, discuter avec Poutine ».
22h58
Les « cartes blanches » des 7 candidats Les candidats ont dégainé durant le troisième débat de la primaire leurs propositions méconnues. On vous les a compilées par ici :
22h53
Pour Hamon, « il faut reconnaître l’Etat de Palestine » Questionné sur le Moyen-Orient et Bachar al-Assad, Benoît Hamon élargit le débat en demandant une reconnaissance par la France de l’Etat palestinien. EXPLICATION . En novembre 1988, le Conseil national palestinien proclame l’indépendance, et à peu près 75 pays la reconnaissent dans les jours qui suivent. La France ne l’a jamais fait (l’Argentine et le Brésil l’ont fait en 2010, l’Islande en 2011, le Portugal en 2012 et la Suède en 2014), mais elle condamne officiellement les colonies implantées sur le territoire palestinien dans les frontières de 67, et plaide pour une solution à deux états. Jean-Marc Ayrault a déclaré le 8 janvier, à l’issue de la conférence internationale sur le Proche-Orient à Paris, que toute résolution du conflit israélo-palestinien devait se baser sur les frontières de 1967 et les grandes résolutions des Nations Unies.
22h50
On enchaîne sur la sécurité au Proche-Orient
22h48
Qu’ont dit les candidats sur la parité ? Arnaud Montebourg dénonce « l’inégalité salariale dans les entreprises » et se montre favorable au congé paternité obligatoire de 11 jours. François de Rugy souhaite un congé parental partagé « avant la naissance, pour qu’il y ait un temps de formation, parce qu’être parent ça s’apprend ». Il veut aussi permettre aux femmes victimes d’inégalité salariale d’agir en justice. Sylvia Pinel : « Il faut casser le sexisme ordinaire, lutter contre les stéréotypes et les clichés qui durent depuis l’enfance. Cette question se joue dès l’école, dès le plus jeune âge ». Elle veut aussi obliger les pères à prendre leur congé paternité. Enfin, elle souhaite ouvrir la PMA à toutes les femmes. Manuel Valls ne souhaite pas être en reste : « J’ai eu la seule directrice de cabinet de toute la Ve République ». Il juge que « la question de l’égalité salariale » est prioritaire. « Le volontarisme politique sur cette question est possible ». Benoît Hamon veut augmenter les pénalités financières en cas de non-respect de la parité aux élections. Vincent Peillon souhaite conditionner le CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) à l'égalité salariale.
22h45
Sylvia Pinel et la parité hommes-femmes Sylvia Pinel veut introduire la parité à l'Assemblée nationale, mais ne souhaite pas toucher au mode de scrutin aux législatives 2017. PROBLEME : Ce n'est pas possible de garantir cette parité au Parlement sans changer le mode de scrutin, car il faut pour cela un scrutin de listes, alors qu'actuellement les députés sont élus au scrutin uninominal.
22h43
Défendant la parité, Bennahmias coupe la parole à Pinel « Nous sommes un vieux pays de macho », lance Jean-Luc Bennahmias. « Il ne faut pas attendre grand-chose des hommes. S’ils avaient voulu laisser de la place aux femmes, ils l’auraient fait. Ne comptez pas sur les hommes ! Il faut que les femmes prennent le pouvoir », lâche-t-il. Il refuse de légiférer sur la parité. «Passer par la loi ? Je suis plutôt pour une société de la responsabilité». Sylvia Pinel veut lui répondre, mais se fait interrompre par le candidat. Côté canapé, nos trois sympathisants de gauche tiquent eux aussi :
22h37